Sur le Concept, Licence Master et Doctorat (LMD) : Les acteurs de l’enseignement supérieur sensibilisés #aCotonou

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Sur le Concept, Licence Master et Doctorat (LMD) : Les acteurs de l’enseignement supérieur sensibilisés

Publié le mardi 30 septembre 2014 | La Nation

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Sur le Concept, Licence Master et Doctorat (LMD) : Les acteurs de l’enseignement supérieur sensibilisés

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Ecole Béninoise et Education Nationale

Depuis hier lundi 29 septembre, jusqu’à demain mercredi 1er octobre, les acteurs de l’enseignement supérieur seront informés des détails sur le concept Licence, Master et Doctorat (LMD). Les assises sont soutenues par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Le concept Licence, Master et Doctorat (LMD), pourquoi ? Pour qui ? Et comment ? C’est autour de cette problématique que des enseignants, responsables d’entité et apprenants des universités du Bénin sont regroupés depuis hier lundi 29 septembre et ce, jusqu’à demain mercredi 1er octobre.En procédant à l’ouverture des travaux de l’atelier au nom du directeur général de l’Enseignement supérieur, le professeur Euloge Agbossou a assuré les participants, avant de leur demander de ne pas être étonnés par le thème des assises, «Le Bénin ne fait plus de la sensibilisation sur le concept. C’est déjà l’étape de la mise en œuvre chez nous au Bénin et chaque université est déjà à un niveau donné», a-t-il fait remarquer. Puis il précise néanmoins que «pour le LMD, la sensibilisation est permanente».Pour Euloge Agbossou, les trois jours que dureront les assises serviront à échanger sur ce qui a réussi, ce qui ne l’a pas été afin de s’améliorer. «Au Bénin, la ligne est tracée, il appartient aux cadres de bâtir le reste en suivant les normes internationales», a-t-il souligné en ajoutant que les experts chargés d’animer l’atelier sont là pour y aider selon une méthodologie appropriée. Dans son mot introductif, Michel Delhache, expert LMD en Belgique, a tenté de répondre aux trois questions fondamentales qui font le thème de l’atelier en présentant l’architecture en trois grades du système LMD : la L3 pro ou la Licence, le Master et enfin le Doctorat.
Le pourquoi
Parlant du pourquoi, Michel Delhache explique que la décision de mettre en œuvre cette réforme a un triple objectif : promouvoir un système lisible et comparable à un niveau régional et international, stimuler la mobilité, résoudre la problématique de l’échec dans l’enseignement supérieur : modernisation et professionnalisation des offres de formation ; renforcer les compétences transversales et préparer plus efficacement à la vie active.Il précise pour finir que le système est destiné principalement à l’apprenant qui se situe au centre des apprentissages, également à l’enseignant considéré comme un acteur fondamental, sans oublier les partenaires prioritaires : monde du travail, environnement institutionnel, parents…Les principales interrogations auxquelles les participants à l’atelier trouveront des réponses sont : Qu’est-ce que le LMD, Etudie-t-on différemment sous le LMD ? Est-on davantage entendu ? Tous les étudiants sont-ils égaux devant le LMD ? Est-ce meilleur pour leur formation et leur carrière ? Les réticences exprimées souvent par les enseignants par rapport au LMD sont- elles fondées ? Le LMD pourrait-il représenter une opportunité de travailler mieux au sein de la communauté universitaire et d’offrir une meilleure valorisation de compétences des enseignants ?.Au nombre des interrogations, figure celle fondamentale qui est de savoir si le monde professionnel, considéré comme un acteur trop souvent négligé dans les cursus universitaires, peut-il trouver enfin son mot à dire et son rôle à jouer au sein des universités grâce au LMD ? Est-il prêt à s’investir ?En tout cas, on retient qu’à partir de ce système, l’étudiant apprend autrement. Il devient un professionnel «un responsable, il s’informe, il choisit, il a un projet professionnel, tout en pouvant être conseillé, accompagné… il capitalise, il profite de toutes les ressources, développe des compétences professionnelles, il s’adapte et est prêt à envisager son cursus dans un environnement régional ou même international pour optimiser sa formation».

Par Sabin LOUMEDJINON

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