Depuis le lundi 29 septembre 2014, le ministère de l’Economie et des finances a posté sur le compte du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi), un montant de deux milliards de Fcfa. Ce qui porte à 86 milliards de Fcfa le montant total des fonds débloqués par le gouvernement sur les 9 milliards environ demandés. Il revient à Saca Lafia et son équipe de fixer le peuple sur le sort du fichier électoral.
La fin du débat est proche ! Et si cela devrait se poursuivre, seul le Cos-Lépi en serait responsable. Le gouvernement, même si c’est avec un léger retard et sous pression, a fini par dégager sa responsabilité. Le Cos-Lépi a sollicité un peu plus de neuf (9) milliards Fcfa pour livrer le fichier électoral à la fin du mois de novembre 2014. Le gouvernement a déposé 8,5 milliards de Fcfa à la date du 29 septembre 2014, selon nos sources. Quelle que soit la tournure de la situation, seul le Cos-lépi répondra d’un quelconque retard dans la mise à disposition de la Lépi corrigée. Les responsables du Cos-Lépi devront dire au peuple si tout va bien pour que la date du 30 novembre 2014 soit respectée.
Les députés Saca Lafia et Nicaise Fagnon qui sont restés au devant de cette bataille pour aboutir au résultat actuel sont invités à rassurer le peuple béninois et les partenaires qui suivent cette actualité de près. Le chronogramme en vigueur reste-t-il valable ? Le retard de quelques jours accusé par le gouvernement dans le positionnement des fonds va-t-il constituer un handicap pour le respect du délai ? Ces questions ont besoin de réponses. Il revient au bureau de Cos-Lépi, surtout au président et au rapporteur de prouver que le député Karim Chabi Sika n’a pas raison de proposer sa tête à sacrifier si la Lépi était disponible avant fin de l’année 2014. Pour rappel, ce député, membre de Cos-lépi avait déclaré la semaine dernière que « le problème d’argent n’est que l’arbre qui cache la forêt au Cos-Lépi ». Il a dit que les problèmes internes sont majeurs dans ce qui arrive dans le processus de correction de la Lépi. En parlant ainsi, il fait certainement allusion aux éventuels problèmes liés à des malentendus entre les membres du bureau sur certains détails. Mais, Nicaise Fagnon, rapporteur du Cos-Lépi, avait déjà rassuré le vendredi 26 septembre 2014, à sa sortie d’une rencontre avec le ministre des Finances que tout ira sans-gêne désormais.
