La résidence de cinéma Coaching court 2014, ouverte le 7 juillet dernier à Cotonou, tend vers sa fin. Pendant plus de trois mois, les participants à cette initiative rendue possible avec l’appui financier de Fonds international pour la promotion de la culture (FIPC) ont été à l’école de la réalisation cinématographique et en repartent chacun avec une production sous les bras.
La résidence de cinéma Coaching court 2014 a accouché d’une dizaine de productions audiovisuelles entièrement tournées et réalisées. Conformément aux engagements pris par les initiateurs et organisateurs de cette rencontre à vocation de formation, chaque participant est reparti du cours avec sa première production. Au total, dix bébés audiovisuels sont nés des entrailles de l’édition 2014 de la résidence de cinéma Coaching court 2014, laquelle a été encadrée par le comédien et réalisateur béninois Ignace Yètchénou et le cinéaste burkinabè Gaston Kaboré. A la fin de la résidence, selon les appréciations des participants, on peut retenir d’une part, que les initiateurs ont fait œuvre utile et d’autre part, que c’est une nouvelle pépinière qui est ainsi mise au service du septième art africain. «Je suis fière d’avoir participé à cette résidence. Au-delà de la formation, cette résidence m’a fortement motivée pour embrasser vraiment une carrière de cinéma», estime Hawa Sogoba du Mali. Pour sa part, Wassila Kavalo soutient avoir beaucoup appris au cours de cette même résidence. Infographe et monteuse vidéo, cette jeune togolaise passionnée du cinéma se réjouit particulièrement de la «phase d’écriture de scénario avec les aînés Gaston Kaboré et Ignace Yètchénou.»Au-delà du mérite qu’ils reconnaissent à leurs encadreurs, les jeunes réalisateurs participant à cette résidence disent avoir également bénéficié de l’accompagnement et du soutien d’un autre réalisateur béninois, Hervé Djossou, par ailleurs initiateur du coaching court. «J’avais voulu faire un film à Coaching court, mais bien plus que cela je me suis fait une famille», déclare Lambert Oubda du Burkina Faso, pour synthétiser l’ambiance qui a prévalu tout au long des travaux théoriques et pratiques qui ont meublé la rencontre.