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La Nation N° 6082 du 1/10/2014

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Promotion de l’enseignement technique : Le Lycée technique d’Akassato inauguré
Publié le jeudi 2 octobre 2014   |  La Nation


Les
© Présidence de CI par dr
Les pays membres de l’UEMOA vantent les mérites de la sous-région
Mardi 9 septembre 2014. Dubaï, Emirats Arabes Unis. Aux côtés de ses pairs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le président Boni Yayi, a pris part à la session inaugurale de la Conférence internationale des investisseurs.


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Le président de la République a procédé, hier mercredi 1er octobre, à l’inauguration du Lycée technique d’amitié sino-béninoise d’Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi. Ce nouvel établissement public de formation technique ouvrira ses portes dès la rentrée du 16 octobre prochain.

C’est un majestueux complexe éducatif, fruit de la coopération sino-béninoise, qui servira désormais de pôle d’excellence pour la formation technique au Bénin. Le Lycée technique d’amitié sino-béninoise est désormais mis à la disposition du gouvernement béninois qui entend ouvrir ses portes pour la rentrée scolaire qui s’annonce. Tao Weiguang, ambassadeur de la République populaire de Chine près le Bénin, soutient que l’inauguration de ce joyau qui coïncide avec la célébration du 65è anniversaire de la création de la République populaire de Chine représente tout un symbole. «C’est une manière pour le gouvernement béninois de célébrer cet anniversaire ensemble avec l’Empire du milieu. Pour le diplomate chinois, l’érection de ce lycée, au-delà de l’amitié, témoigne de l’importance que le gouvernement chinois accorde à l’épanouissement de la jeunesse. «Une jeunesse bien portante, c’est un pays bien portant. Une jeunesse forte, c’est un pays fort. En Chine, la jeunesse est toujours considérée comme l’avenir de la nation, la force vive d’un pays », souligne-t-il. L’éducation et la formation, poursuit Tao Weiguang, paraissent importantes pour l’épanouissement des jeunes, raison pour laquelle le gouvernement chinois s’est résolu à renforcer sa coopération avec le Bénin dans ce secteur. « La Chine est toujours prête à partager ses expériences dans ce domaine avec les pays africains», conclut-il. L’ouvrage réalisé sur un domaine de 32488 m2 gracieusement offert par la commune d’Abomey-Calavi, comprend un bâtiment administratif, deux blocs pédagogiques, un logement du personnel enseignant, un dortoir des filles, un dortoir des garçons, un local de transformation et de distribution de l’énergie, une cantine, un château d’eau et une aire de jeu. Son coût global est estimé à plus de 7 milliards de francs CFA. Cinq filières y seront enseignées, à savoir l’Electronique, l’Informatique, la Mécanique automobile, l’Hôtellerie et Restauration, la Haute Couture et le Design pour une capacité de 700 apprenants. L’établissement se veut un centre d’excellence dédié aux meilleurs élèves. Il est équipé de matériels devant permettre aux élèves de recevoir une formation qui cadre avec les besoins technologiques du moment. Pour Allassane Soumanou, ministre en charge de l’Enseignement technique, le lycée répond parfaitement à l’ambition du gouvernement de former des créateurs d’entreprise et des créateurs de richesse. « Face au chômage des jeunes, nous voulons préparer les jeunes béninois à la vie et au travail pour faire d’eux les ouvriers du développement socio-économique de notre pays », soutient-il, insistant que le lycée ouvrira impérativement ses portes dès le 16 octobre prochain jour officiel de la rentrée », insiste le ministre.Le président de la République a tenu à saluer l’ambassadeur de Chine dont le leadership a permis d’aider le gouvernement a relever de nombreux défis aux plans agricoles, infrastructurels et éducatifs. «L’éducation est au front de nos priorités mais nous voulons désormais réduire la formation générale et donner un contenu plus technique à notre système éducatif », indique Boni Yayi. Il attend de la nouvelle école l’éclosion d’une nouvelle génération de cadres béninois formés dans des domaines techniques qui répondent aux besoins du marché du travail.




Par Gnona AFANGBEDJI

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