La presse béninoise, notamment celle sportive pleure depuis hier mercredi 1er octobre la disparition de l’un de ses éminents acteurs en la personne de François M. Mensah. Hospitalisé depuis quelques jours au CNHU-HKM de Cotonou, il a fini par tirer sa révérence, laissant autour de lui un grand vide.
Grande a été la consternation de la famille sportive béninoise, à l’annonce du décès de François M. Mensah, hier mercredi 1er octobre dans la matinée. On le savait souffrant et hospitalisé. Mais pas condamné, au point de ne plus pouvoir se relever. Le destin en a voulu autrement. Appréciant la qualité de ses interventions sur des sujets d’ordre politique, liés à des questions de société ou qui ont trait au sport qu’il affectionnait beaucoup, l’Eternel des armées a décidé de vite le rappeler à ses côtés, pour pouvoir bénéficier aussi de ses prestations. Ses débuts, c’est à la radio Océan FM de Charles Toko qu’il les a effectués comme stagiaire en 2004, aux côtés des Hospice Houénou de Dravo, Modeste Aniwanou, Constance Meffon et Jean-Marie Sèdolo. Suivra alors une fulgurante carrière à Radio Tokpa où il a également beaucoup appris sous la houlette de Guy Kpakpo et de Félix Sohoundé Pépéripé, avant d’aller confirmer son savoir-faire et sa grande maîtrise de l’actualité sportive sur Canal 3 Bénin.Certes, Chesco est décédé dans la fleur de l’âge, mais il aura réussi à marquer de ses empreintes le sport béninois dont il a contribué au rayonnement, grâce à son talent reconnu et avéré, pendant près de dix ans. L’histoire retiendra donc son nom comme celui d’un chevronné et dévoué qui s’est mis au service de la cause du sport béninois, africain et mondial. Passionné de basket-ball, il connaît pratiquement les noms de toutes les grandes stars de la NBA. Interrogez le sur une célébrité du football ou un match d’une Coupe du monde et de la CAN. Chesco était en mesure de vous situer, quelque soit l’époque. Bref, il était tout simplement un surdoué pour sa génération. Sa disparition restera, quoi qu’on pense et dise de lui, une grande perte pour la presse sportive nationale dont il faisait la fierté.