Exécution du budget de l’Assemblée Nationale gestion 2014 à 48 % : Les larmes de regret du Professeur Mathurin Coffi Nago #aCotonou

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Exécution du budget de l’Assemblée Nationale gestion 2014 à 48 % : Les larmes de regret du Professeur Mathurin Coffi Nago

Publié le vendredi 3 octobre 2014 | La Presse du Jour

© APA par El Hadj Assane
Visite du président de l`assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago au Sénégal
Vendredi 22 Fevrier 2014. Dakar. Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago, arrivé à Dakar, pour une visite de travail de cinq jours, a rencontré son homologue du Sénégal, Moustapha Niasse pour une séance de travail. Photo: Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago

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Activités de l`Assemblée Nationale 2014

Le budget de l’Assemblée Nationale pour l’année 2015 a été adopté le lundi 29 septembre 2014 à l’unanimité des députés présents et représentés. Il s’élève environ à 13 milliards de F Cfa. Ce budget de fin de mandat est légèrement en hausse par rapport à celui de 2014 qui s’élève à un peu plus de 10 milliard de F Cfa. Dans son intervention à l’issue du vote de ce budget, le Président Mathurin Nago a poussé un cri de détresse par rapport au niveau d’exécution du budget 2014

Il a regretté le manque de volonté de l’Exécutif de mettre à la disposition de l’Institution parlementaire des ressources dont elle a besoin pour son meilleur fonctionnement. A la date d’aujourd’hui en effet, le budget de l’Assemblée Nationale pour la gestion 2014 a été exécuté à hauteur de 48%. A moins de six mois de la fin de la 6è législature, cela parait bien catastrophique. Et la première conséquence qui pourrait en découler est le blocage des activités parlementaires comme l’a si bien dit le Président de l’Assemblée Nationale. Mais cela dit, pourquoi c’est maintenant que le Professeur Mathurin Coffi Nago verse ces larmes de regret ? Où était-il depuis ? Pour beaucoup d’observateurs, le Président Nago s’est pris à son propre piège, lui qui a toujours refusé d’assumer le rôle de Président d’Institution de contre-pouvoir et de deuxième personnalité de l’Etat que lui confère la Constitution du 11 décembre 1990. « Le Président Nago n’a pas à pleurnicher maintenant. Il a passé tout son temps à flirter dangereusement avec le pouvoir qui a toujours considéré l’Assemblée Nationale comme une caisse de résonnance. Il faut qu’il assume maintenant les conséquences de son imprudence », pensent certains observateurs. Ils ont bien peur que le cri de détresse de Nago ne sonne comme le cri d’un désespéré dans le désert.

Euloge Badou

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