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De Bopa à Boko : la République ébranlée !
Publié le vendredi 3 octobre 2014   |  Autre presse


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© Autre presse par DR
Président Mathurin Coffi Nago


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Depuis son fief électoral de Bopa, Mathurin Coffi Nago, président de l’Assemblée nationale fait une de ces déclarations qui donna l’urticaire au Palais de la Marina sur les bords de l’Océan Atlantique. Quel diantre est-il allé chercher dans ce guêpier ! Cela n’a pas raté. Des guêpes lancées à ses trousses l’ont piqué au plus profond même d’un être humain. Des venins d’une nuisibilité inouïe et jamais égalée ont été lancés en direction du fils des Nago.

Le pauvre, quelle mouche l’a piqué pour qu’il en vienne à faire des déclarations perçues par son vis-à-vis de casus belli. Et pour accomplir cette sale besogne, ce sont ses propres frères du village que l’on envoya accomplir la basse œuvre ! Ils s’en sont délectés à cœur joie. Il s’est même trouvé dans ce spectacle ubuesque et de pitrerie, un corps habillé admis à la retraite qui s’est illustré dans son fourvoiement. Il fut décrété, urbi et orbi, qu’il ne sera jamais élu président de la République ! Le dieu sur terre de Bopa fraîchement retraité de la maison de St Mathieu, trouve que Nago n’a jamais rien fait pour son département du Mono encore moins pour sa Commune de Bopa où la première autorité locale fabriquée par ses soins pris part à cette cabale fratricide. Puis, au lendemain de sa prestation aux odeurs hautement trébuchantes et « froufroussantes », ce lieutenant pris pour un « caurisant » bon teint, bon gens, organise une de ces kermesses de représentation d’une pièce de théâtre où chacun des larrons joua son rôle. Il organisa une séance d’une autre époque pour soi-disant accueillir un transhumant de Fcbe vers son particule de formation politique. Et pour s’expliquer, il trouve que ce transfert politique ne vient que pour renforcer la large alliance Fcbe ! Ce qui ne plut pas, naturellement, à leur leader charismatique de la Refondation.
Mais pour la mission anti-Mathurin C. Nago, ce dernier fut correctement couvert d’opprobre et d’infamie à nulle autre pareille. Il fut voué aux gémonies sous commandite. En spectateur joyeux, comme le dirait l’autre, nous fûmes hébétés à suivre cette guerre des tranchées entre gens de même maison qui s’entredéchirent tels des larrons dans une foire d’empoigne. Nago même a dû certainement, à moment donné, se demander ce qu’il a pu bien commettre comme péché pour qu’il soit mangé à une telle sauce épicée de la maison du yayisme. Des yayitous l’ayant correctement rossé au-delà même de ses espérances naïves, on constata que Mathurin se recroquevilla dare-dare dans son cocon. Il en a eu pour son compte dans sa maison à la sonnette piiin et paaan désormais en panne de résonnance. Tout ceci a permis à la jeune démocratie béninoise de s’en réconforter et de se sentir revigorer pour son édification. Mathurin Coffi Nago était en train de faire son deuil lorsque, par une coïncidence aussi extraordinaire et qu’édifiante de Boko, après Bopa, il eut une nouvelle déclaration qui met en branle toute une République en quête de mieux-être. En effet, ce 22 septembre 2014, depuis l’arrondissement de Boko dans la Commune de N’Dali, Yayi Boni pour ne pas le nommer, chef de l’Etat de son état fit une déclaration à laquelle, il associa les médias à qui, il demanda expressément de relayer à toute la nation son état d’âme sur le financement des opérations électorales au Bénin. Le chef de l’Etat venait ainsi se prononcer au lendemain d’une émission télévisuelle du leader des Tchoco-tchoco qui l’accusa d’avoir un agenda caché pour mettre le pays en coupe réglée par le fait de traîner les pas quant au financement des diverses opérations devant concourir à l’organisation des élections communales et législatives. A en croire Me Adrien Houngbédji, le chef de l’Etat ne veut pas faire organiser les élections dans le dessein d’amener l’actuel Parlement à tomber en désuétude et en profiter pour gérer le pays sans l’Assemblée nationale et pouvoir conduire les affaires publiques par ordonnance. Et c’est sous cette hantise bouleversante, que de Boko, Yayi Boni en rajoute à la polémique qui venait de naître des allégations de Hagbè Adri. Puis, pour conjurer le mauvais sort, un vieux sage du quartier Cadjèhoun à Cotonou déclare : « pourvu que de Boko, le chef de l’Etat n’ajoute pas, de par ses déclarations, du « Haram » au cocktail détonnant qui embaume déjà le pays sous tension sociopolitique ». Trop, c’est trop. Il faut savoir raison garder pour ne pas embraser la terre de Béhanzin, de Kakb, de Toffa et de Bio Guerra. Mais où sont passés les fous du roi pour dire à leur tête couronnée que s’en est trop. Et qu’il a mis la coupe pleine ? Me Jacques Migan, ancien bâtonnier du Barreau béninois nous rétorquera qu’il y a déjà parjure. Et qu’il faudra que les députés, avec Mathurin Coffi Nago en tête, puissent prendre leurs responsabilités pour interpeller qui de droit afin que la République se démarque de tout ce qui l’avilie. Car, nous ne voulons par de Bopa aboutir à du Boko Haram. La sécurité des Béninois est déjà beaucoup mise à rudes épreuves. Mais si les autorités politico-administratives devraient en rajouter à l’ambiance déjà assez délétère, il y a à craindre le pire. Mais, le Bénin est un pays d’hommes de paix. Et, il y a également des hommes aux idées belliqueuses qui font l’exception. Sortons ou boutons donc de Boko du « Haram ». Ajoutons plutôt du « Halal » au Boko de N’Dali pour que la prochaine Tabaski se passe bien dans nos plats viandés. Bonne fête de l’Aïd-El-Kébir à mes sœurs et frères musulmans. Je suis de cœur avec vous. C’est ce que je pense.

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