A quelques mois de la fin de son mandat : Boni Yayi perd ses soutiens du Nord au profit de Gbian #aCotonou

Politique

A quelques mois de la fin de son mandat : Boni Yayi perd ses soutiens du Nord au profit de Gbian

Publié le samedi 4 octobre 2014 | La Presse du Jour

© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni

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Activités gouvernementales

L’histoire n’a pas bégayé. Le syndrome de fin de règne a attaqué aussi le régime Yayi. Il est déjà là d’ailleurs. Autour du Chef de l’Etat en effet, le vide se crée. Ceci, malgré les différentes opérations de charme qui se multiplient sur le terrain. Les grands soutiens d’hier prennent le large.
Au cours du week-end écoulé, le constat a été fait à Nikki. Sans porter le masque, les grands soutiens du Dr Boni Yayi dans la partie septentrionale du Bénin ont choisi de convoler en justes noces avec leur nouvelle coqueluche, le Général Robert Gbian. C’est à visage découvert qu’ils l’ont accompagné chez le nouveau souverain de Nikki. Malgré une interdiction de manifestation mal inspirée rendue publique par le maire Oumarou Lafia de Nikki, les populations sont sorties massivement pour accueillir le Général Robert Gbian. Si l’on doit paraphraser le Président Bruno Amoussou de l’Union fait la Nation, « si nous voyons ces signes-là, sachons que la fin est proche ». Cela ne va pas rater et ceci, contrairement à ceux qui pensent « qu’après eux, c’est eux ».
Les défections vont se poursuivre, signalent des indiscrétions. Djibril Débourou, Sacca Lafia, Samou Adambi…ne seront pas les seuls à abandonner Boni Yayi. Des sources crédibles annoncent qu’au Palais de la Marina, il y a des Conseillers techniques du Chef de l’Etat qui s’apprêtent à faire leurs valises pour rejoindre le Général Gbian et d’autres potentiels candidats à la présidentielle de 2016. « Les positionnements pour les prochaines élections communales et législatives vont aussi sonner le glas de la fin apocalyptique du régime Yayi », prophétisent des observateurs. « Tout pourrait se précipiter plus tôt que prévu », pensent d’autres.

Euloge Badou

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