Les autorités de la ville de Cotonou sont accusées de brader des réserves administratives alors que le ministre en charge de la Décentralisation et le Préfet des départements du Littoral et de l’Atlantique, par des correspondances ont rigoureusement interdit de telles pratiques. L’acte a été dénoncé sur l’émission ‘’Ma Part de vérité’’ de ce dimanche par le Conseiller municipal Gilbert Cakpo Kinkpé.
L’élu du 12ème arrondissement de Cotonou, Gilbert Cakpo Kinkpé a rompu les amarres avec les autorités de la mairie de Cotonou sur l’émission ‘’Ma Part de vérité’’ de ce dimanche. Il a levé le voile sur les mauvaises pratiques à la mairie de Cotonou. Le conseiller du 12ème arrondissement a dénoncé le morcellement et la vente des domaines d’utilité publique par ses responsables hiérarchiques, malgré l’interdiction formelle des autorités centrales. La Haie-vive et Akogbato sont les cas les plus fragrants selon l’invité de Golfe télévision de ce dimanche. Gilbert Cakpo Kinkpé a craché dans la soupe. Confus par le comportement de la ville de Cotonou, l’ingénieur agroéconomiste dit ne pas fait une guerre de personne, mais lutte pour que les espaces réservés pour les infrastructures communautaires ne soient pas dilapidées. Dans un langage franc et sincère, il a invité les autorités de la mairie de Cotonou à savoir raison
garder et à abandonner cette pratique et à mieux s’occuper de l’assainissement de la ville. Pour ce faire, il a suggéré de revoir la politique de l’opération 3CI qui ne comble toujours pas l’attente des populations.
Le projet de dragage à Gbodjètin a été également dénoncé par le Conseiller municipal du 12ème arrondissement. Pour lui, c’est inadmissible d’autoriser une telle activité en pleine agglomération. Si le dragage n’est pas suspendu de façon immédiate prévient-il, les grandes infrastructures de la ville de Cotonou vont s’effondrer.