Et moi en tant que juriste, je vous dirai qu’il y a eu erreur sur la personne. Et quand on fait un contrat et que la base du contrat est faussée, le contrat devient nul et de nul effet. A partir de ce moment, j’ai quand même un devoir envers vous, et c’est ce devoir que je vais accomplir. C’est pour ce devoir que j’ai pris la parole.
Je viens humblement vous demander ici à tous ceux qui sont venus ici, que nous ne savions pas. Nous nous sommes trompés. Nous vous avons trompé et je vous demande pardon. Pardonnez-nous de n’avoir pas été assez vigilants en ce moment-là. Notre choix s’est porté sur un homme qui n’est pas celui qu’on croyait. Encore une fois pardonnez-nous. Je vous remercie.
Tout à l’heure on m’a demandé si je voulais parler mais j’ai dit non. Effectivement, je ne voulais pas parler ici, je voulais écouter les gens parler. J’ai écouté. J’ai entendu. Tout est vérité et rien que la vérité. Ce qui me reste, moi, à faire, parce que tout à l’heure, quand je suis arrivée et j’ai vu le secrétaire général Fcbe, je lui ai demandé ce que devient Fcbe. Et il m’a répondu : « tu es membre fondateur de Fcbe, tu ne peux pas me poser cette question. Et c’est vrai. Mais tout en étant membre fondateur des Fcbe, tout ce que vous avez dit ici est vrai. Et le Ministre Sogbossi a dit que nous devons avoir le courage de vous dire qu’on s’est trompé. Nous nous sommes trompés.