Prendre connaissance des conditions d’hébergement et de restauration des pèlerins qui ont commencé effectivement les rites du Hajj proprement dit depuis ce 02 octobre à Mina. Ce sont les deux objectifs principaux de la visite de quelques tentes effectuée par le ministre Nassirou Bako Arifari après la prière de la nuit. Comme on peut s’y attendre, concilier les goûts individuels dans ces circonstances, n’est chose aisée. Il a été constaté que tout le monde est installé ; il y a même eu des tentes réservées aux pèlerins béninois restées inoccupées sur le site. Les gens ayant préféré se regrouper par affinité et pour des raisons de confiance mutuelle. C’est dire donc qu’il n’y a aucun problème quant à l’accueil et l’hébergement. En ce qui concerne la restauration, le Comité technique d’organisation du Hajj 2014 a fait déplacer des cuisinières béninoises qui essaient de tenir compte du goût moyen de la majorité quant à leurs habitudes alimentaires de manière à ne pas trop s’éloigner de ce que les uns et les autres aiment. En dépit de toutes ces précautions, les avis des pèlerins divergent. Moctar Djibril est fier de son ministre des Affaires étrangère pour cette sollicitude. Il le remercie et à travers lui, le président de la République pour ce qu’il fait pour les pèlerins béninois, chaque année, afin de leur faciliter le voyage et le séjour en terre sainte de l’Islam. Dans la foulée, une autre voix s’élève pour fustiger la qualité du mets servi. Elle est suivie d’une autre encore féminine qui précise que les gens n’ont pu manger le riz servi parce qu’il est trop dur.Preuve qu’il n’est vraiment pas facile de gérer 4.100 personnes en considérant les spécificités individuelles, surtout lorsqu’il s’agit de la restauration. Faux récriminations, Nassirou Bako Arifari pense qu’une restauration de masse ne peut répondre à tous les goûts individuels. Il comprend les plaintes de ceux qui se sont exprimés sur la qualité de la nourriture. Mais dans une restauration non personnalisée, on recherche toujours un goût moyen pour tout le monde ; et quelques-uns peuvent ne pas s’y retrouver.Est-ce à dire que les fois prochaines, il faudra personnaliser la restauration. Ce qui sera assorti d’un certain coût supplémentaire.