La nécessité d’une organisation à bonne date des élections législatives en mars 2015 et le rattrapage des municipales et locales dans les délais les plus brefs !!!
C’était à l’occasion d’une vidéo-conférence organisée avec ses amis internautes, que le Président de l’Alliance ABT s’est prononcé sur la question de la LEPI et de l’organisation des élections au Bénin.
En voici la transcription.
Question internaute : Comment vous vous positionnez par rapport à la LEPI ?
Abdoulaye Bio Tchané : C’est une bonne question qui me permet de clarifier quelques points.
D’abord, moi je suis un fervent partisan de la Liste Électorale Permanente Informatisée (LEPI). Je tiens à le dire, parce que c’est un instrument qui introduit la transparence dans le système électoral et permet aussi de réduire le coût, bien sûr si c’est fait dans les règles de l’art. En particulier si toutes les parties prenantes sont autour de la table au moment de l’élaboration de cette liste électorale. C’est pour cela que mon groupe et moi, notre Alliance a toujours soutenu l’élaboration de la LEPI et la clarification, les corrections qui étaient indispensables après les élections de 2011.
Cela étant, nous sommes aujourd’hui dans une situation qui est difficile, puisque les élections communales qui devaient être organisées depuis 2 ans n’ont pas été faites et que nous ne savons pas ce qui va se passer pour les élections législatives de 2015.
Je dois dire que c’est une Ligne Rouge pour nous tous !
Il faut que tous ceux qui sont impliqués dans ce processus (qu’il s’agisse du COS/LEPI, de la CENA et bien sûr du Gouvernement qui a une lourde responsabilité dans ce dossier), que tout ceux-là, prennent les mesures indispensables pour :
► qu’à l’horizon de 2015 les élections législatives pour lesquelles les députés ont un mandat IMPÉRATIF, se tiennent à bonne date
► et que bien sûr en 2016, les élections présidentielles se tiennent également à bonne date.
Les béninois ne comprendraient pas et n’ont aucune raison de comprendre que ces élections-là, législatives et présidentielles ne se passent pas comme la Constitution le requiert.