Le mode de gouvernance au sommet de l’Etat ne rassure guère les populations. Elles invitent les formations politiques surtout celles qui se réclament de l’opposition, à prendre leurs responsabilités en vue de trouver une réponse adéquate aux maux qui contrarient le développement du pays.
Les Béninois s’accordent à reconnaître que plus rien ne va dans le pays. La pauvreté ambiante prend de plus en plus de l’ampleur. Difficilement, les populations arrivent à joindre les deux bouts. Au marché, il y a la mévente. Les femmes ne savent plus à quel saint se vouer. L’incertitude qui plane sur la rentrée scolaire amène à se poser des quetions sur la paix sociale. La plupart des compatriotes rencontrés sont unanimes : la classe politique a failli à sa mission. Elle ne joue pas convenablement sa partition dans la construction du pays. Pour sauver les meubles, les populations les invitent à lutter efficacement contre tout ce qui les affaiblit.
Pour les Béninois, face aux diverses sources d’instabilité économique, sociale, culturelle et politique, des réponses ordonnées doivent être trouvées. Dans un vox populi réalisé par votre journal, les populations peignent la situation actuelle du Bénin en trois volets essentiels : politique, économique et socioculturel.
Au niveau politique, le manque de consensus autour des questions majeures, constituerait une entrave au devéloppement du pays.
Au niveau économique, on note que la misère de la population tient essentiellement à l’impunité et à la mauvaise gestion des affaires de l’Etat. Le contexte économique est carctérisé par un mauvais essor et des déséquilibres économiques graves, la délinquance financière et la cherté de la vie. Au plan socioculturel, le chômage et l’insécurité grandissante, seraient quelques unes des préoccupations.
Les formations politiques ne sont pas les seules dans l’œil du cyclone. Un clin d’œil est également fait à l’endroit de la société civile. Celle-ci est appelée à jouer un important rôle dans le débat pour améliorer les conditions de vie des Béninois.
Les partis politiques de l’opposition feraient alors mieux de ne plus s’acoquiner avec le pouvoir, mais plutôt de s’organiser pour changer les choses. Tâche pas facile.