Réduit à une peau de chagrin par la déclaration du président de la Cour suprême, Ousmane Batoko à la sortie de l’audience du Chef de l’Etat avec les présidents d’institution sur la non tenue des élections communales avant la fin de l’année 2014, le peuple menace d’envahir les rues pour siffler la fin de la récréation. La frange de la population interrogée exprime sa désapprobation par rapport au projet machiavélique du pouvoir pour embrigader les acquis de la démocratie btenus au bout de plusieurs années de lutte.
Nestor Hounkpè, enseignant : « Cette réponse a fini par arriver »
« Je suis vraiment déçu par ce qui se passe dans mon pays. La déclaration du président de la Cour suprême sur l’impossibilité d’organiser les élections avant la fin de cette année vient confirmer les soupçons de la gestion du pays par ordonnance évoqués par Me Adrien Houngbédji. Malgré la comédie jouée par Amos Elègbè, Conseiller spécial du Chef de l’Etat sur l’émission ‘’Zone Franche’’ de Canal3 Bénin, cette réponse a fini par arriver. C’est dommage que le pouvoir n’ait pas pu prendre au mot le président du Prd. »
Emilienne Fafoumi, comptable : « Ces dirigeants doivent être traduits devant la Haute cour de justice pour parjure »
« A l’allure où vont les choses je pense que les leaders politiques doivent se réunir dans un creuset pour barrer la voie aux imposteurs. Les agissements de Boni Yayi montrent clairement qu’il a volé la présidentielle 2011. De tels comportements ne peuvent en aucun cas et pour rien au monde être tolérés. Ces dirigeants doivent être traduits devant la Haute cour de justice pour parjure. »
Zacharie Bitiboto, informaticien : « Me Adrien Houngbédji a déjà tout dit »
« Ce qui se passe actuellement n’est que le prolongement du K. O de 2011. Un régime qui arrive au pouvoir dans ces circonstances ne peut que s’adonner à de telles pratiques. Me Adrien Houngbédji a déjà tout dit. ce régime ne veut pas organiser les élections. Ce n’est pas pour rien qu’il y a eu la déclaration de Boko. L’objectif c’est de soulever les populations contre le financement des élections pour se maintenir au pouvoir. C’est dommage que nous soyons arrivés à cette étape. »
Eugénie Assogba, syndicaliste : « C’est cela la refondtion ? »
« Yayi a tout planifié pour duper le peuple. C’est d’abord la mal gouvernance au Cos/Lépi qui a été évoqué pour ne pas mettre à la disposition de l’institution en charge de corriger la Lépi. Après le tollé général des populations, il y a eu la déclaration de Boko. A la suite des critiques et commentaires, le Conseil des ministres a instruit le ministre des Finances et de l’économie pour la mise à la disposition du Cos/Lépi des ressources pour la poursuite des travaux tout en sachant qu’il n’aura pas d’élection. C’est cela la refondtion ? C’est triste pour ce pays. »