Après son élection à la tête du Bureau d’union d’entité (Bue) de la faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash), Emmanuel Assimada dévoile sa feuille de route pour le bien-être des étudiants de cette faculté.
Quel était l’objectif de votre intervention sur Radio Univers ?
J’étais invité pour présenter aux étudiants ma feuille de route après mon élection. A cet effet, nous avons pris le soin d’énumérer les activités que nous avons l’ambition de mener à la tête de la plus grande faculté de l’Université d’Abomey-Calavi qu’est la Flash. Notre élection traduit la considération que les étudiants ont pour notre personnalité. Si nous sommes là, c’est parce qu’ils nous ont élus. Nous pensons que celui qui a l’information a tout. Donc, la première des choses que nous allons faire, c’est de demander une audience auprès des autorités afin de nous informer sur le système Lmd (Licence, Master et Doctorat). Puisque mon mandat marque la fin du système classique et le début des premières soutenances du système Lmd. Nous allons voir avec les autorités des départements comment faire pour vite libérer les étudiants afin de leur permettre d’aller préparer leur mémoire.
Quelles sont les activités que vous entendez mener ?
Nous allons d’abord faire connaître les fondamentaux de l’université aux étudiants. Car, il y a des étudiants qui ne maitrisent même pas la devise de l’université. Nous pensons que ce n’est pas normal. Ensuite, nous allons négocier avec le décanat pour qu’il réduise le nombre de composition à deux (02) matières par jour afin de permettre aux étudiants de mieux travailler. Nous allons aussi militer pour l’installation d’une salle informatique pour les étudiants de la Flash.
Quels sont les points sur lesquels vous souhaitez vous entretenir avec les autorités ? S’agit-il des revendications ?
En ce qui concerne les revendications, nous avons dit qu’avec nous, il n’y aura pas de revendication avec violence. Vous savez, il y a une situation actuellement. Nous sommes en train d’apprendre qu’il n’y aura plus de session de rattrapage pour les étudiants avec le système Lmd à la flash.
S’agit-il d’une rumeur ou d’une décision déjà prise ?
Ce n’est pas encore officiel, puisque le décanat ne nous a pas encore entretenus sur cela pour que nous puissions leur faire comprendre nos propositions par rapport à cette question. On ira recueillir l’avis des autorités pour voir ce qu’il en est, puisqu’il y a des arrêtés décanaux et des arrêtés rectoraux.
Quels sont les moyens dont disposent les étudiants pour faire échec à une telle décision ?
Le rectorat n’agit pas lui-même dans les facultés, il donne des injonctions à travers les décisions qu’il prend. Il revient aux facultés de les respecter ou ne pas les respecter. Nous, nous avons affaire au Doyen de la Flash. Donc, nous allons nous plaindre au Décanat, à la Vice doyenne de la Flash.
Pensez-vous que la faculté pourra passer outre les décisions du rectorat ?
On pourra négocier en son temps. Nous autres, nous ne sommes pas là pour accepter tout ce qui vient du décanat. Nous devons militer pour les droits des étudiants jusqu’à la dernière rigueur.
Vous souhaitez avoir un uniforme pour la Flash, pourquoi une telle décision ? Avez-vous eu l’avis des autorités ?
C’est une question qui est en train d’être analysée et je crois que c’est une bonne chose. Car, si nous travaillons, il faut aussi rechercher le style. La Faseg, la Fast, la Fsa ont d’uniformes et pourquoi pas nous. En effet, l’uniforme donnera une image à notre faculté. Egalement cela réduira les délires vestimentaires et permettra aux apprenants de réduire les dépenses pour l’achat des tenues.
Ne pensez-vous pas que c’est un risque puisque quand il y aura d’uniforme, la Flash peut être transformée en école ?
Nous ne voulons pas faire de la Flash une école. Mais nous voulons la rendre plus visible. Et jusqu’à nouvel ordre, nous sommes clairs dans notre vision. Aussi, l’uniforme sera-t-il pour toutes les entités de la Flash, sans distinction.
Votre mot de fin.
Je voudrais remercier les étudiants pour nous avoir fait confiance. Avec mon bureau, je ferai tout pour ne pas les décevoir.
Réalisé par : Alain OKOTCHE, Sylvestre TCHOMAKOU et Polycape GNONHOUE(Stags)