Après la sortie du Syntra-Sodéco, vendredi dernier, pour déclarer que la campagne cotonnière 2013-2014 a été satisfaisante, on a avait soulevé qu’il était de copinage avec Idrissou Bako, Coordonnateur des usines de la Sodéco et Directeur général de la Société nationale de la promotion agricole, (Sonapra).
Ce dernier vient de voyager sur la France avec le Secrétaire général du Syntra-Sodéco pour assister à un dîner professionnel qu’organise annuellement l’Association française cotonnière (Afcot).
Le Secrétaire général du Syntra-Sodéco, Godens Zannou a-t-il sa place au séminaire et au dîner professionnel qu’organise, dès demain, jeudi, en France à Cannes, l’Association française cotonnière (Afcot) ? La question est d’actualité dans les milieux cotonniers du pays. Il s’agit d’une rencontre qui se tient annuellement et regroupe environ 350 décideurs et patrons des sociétés cotonnières membres. Au cours de la réunion, les participants définissent les perspectives et les stratégies de la filière coton. La Sodéco y prend part en tant que « membre correspondant » et est représentée par Idrissou Bako, Coordonnateur des usines de ladite société. Par conséquent, sa présence à cette rencontre ne gêne pas. Mais ce qui est gênant, c’est qu’il s’est fait accompagner du Sg du Syntra-Sodéco. Ils ont pris le même vol. Ils vont sûrement se tailler les mêmes avantages et l’ardoise sera mise à la charge de la Sodéco. Tout semble avoir été planifié. Après la conférence de presse du Syntra-Sodéco organisée pour saluer les résultats de la campagne cotonnière et en féliciter le président de la République et le Dg/Sonapra, Coordonnateur des usines d’égrenage de la Sodéco, Idrissou Bako, le Sg/Syntra-Sodéco a eu sa récompense les jours qui ont suivi. En échange à son soutien aux politiques désastreuses de Yayi Boni et de Idrissou Bako, il a obtenu un voyage de confort. Les commanditaires de la conférence de presse du Syntra-Sodéco se sont fait dévisager. Quant au syndicat de la boîte, son vrai visage se révèle de plus en plus aux yeux de tous et, chaque jour que Dieu fait. On l’accuserait de passivité s’il gardait le silence sur la prise en otage des usines de la société et le tripatouillage des données sur la campagne cotonnière. Mais beaucoup se sont rendus compte que le silence dans ce contexte valait mieux que la position téléguidée qu’il a affichée vendredi dernier au cours de la conférence de presse dont le but était de montrer à l’opinion publique que le Dg Idrissou Bako et le chef de l’Etat Yayi Boni sont sur le droit chemin dans le cadre de la gestion de la filière coton.