Rencontre Conférence des présidents du Parlement/Cos-Lépi : Les députés entretenus sur le niveau d’avancée de la correction de la Lépi #aCotonou

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Rencontre Conférence des présidents du Parlement/Cos-Lépi : Les députés entretenus sur le niveau d’avancée de la correction de la Lépi

Publié le vendredi 10 octobre 2014 | Fraternité

© Autre presse par DR
Sacca Lafia, Président de la Correction de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi)

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Les membres de la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale composée des membres du bureau de l’institution, les présidents des Commissions permanentes et des présidents des groupes parlementaires ont rencontré hier les membres du Conseil d’orientation et de supervision pour la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi).

C’était en présence du président du Parlement, le Professeur Mathurin Coffi Nago et du président du Cos-Lépi, Sacca Lafia. Si rien n’a filtré de cette rencontre, il faut quand même noter qu’elle a porté sur le niveau d’avancée de la correction de la Lépi. Et c’est un secret de polichinelle que le Cos-Lépi entend finir la correction de la Lépi le 17 décembre prochain. D’ailleurs, cette date a été confirmée hier par le technicien du Cos-Lépi, Thomas Houédokoho, également président hier au Palais des gouverneurs hier où a lieu la rencontre. Des propos de ce dernier, il est retenir que les préparatifs pour l’enregistrement complémentaire sont quasiment terminés mise à part quelques difficultés techniques et financière.

De sources concordantes, l’on apprend que la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale a émis le vœu de voir le Cos-Lépi tenir dans son nouveau calendrier ; afin que les prochaines élections se déroulent avec un fichier électoral accepté de tous et pour la bonne marche de la démocratie béninoise.
(Lire ci-dessous les extraits des propos des présidents du Parlement et du Cos-Lépi à l’entame de la rencontre)

Mathurin Coffi Nago, président de l’Assemblée nationale

« ….Je voudrais remercier les membres du Cos-Lépi et en particulier le président pour avoir accepté notre implication. Nous avons envoyé notre lettre d’invitation le lundi dernier et nous avons été heureux d’apprendre que le Cos-Lépi a accepté de participer à cette concertation. Je voudrais rappeler que ce n’est pas la première fois que nous tenons une telle concertation. C’est déjà plusieurs fois que nous avons réalisé une telle rencontre. Nous avons fait deux types de concertations.

D’abord des concertations restreintes qui se sont limitées à des rencontres entre membres de la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale et membres du bureau du Cos-Lépi ; concertations directes entre Président du Cos-Lépi et Président de l’Assemblée nationale. Et deuxième catégorie, c’est une rencontre avec la plénière. A ce niveau, nous avons organisé plusieurs séances, au cours desquelles les membres du Cos-Lépi nous ont fait régulièrement le point de l’évolution de leurs travaux. Je voudrais me réjouir particulièrement de ces relations de travail et d’échanges qui existent si heureusement entre les deux institutions. Cela se justifie amplement.

Je n’ai pas besoin de rentrer dans les détails. Je voudrais tout simplement rappeler que l’installation du Cos-Lépi et la décision de correction de la Lépi résultent d’une loi qui a été initiée, traitée et adoptée par l’Assemblée nationale. Par conséquent, nous nous sentons un devoir au moins d’accompagner et le Cos-Lépi, et le Cnt qui est son bras technique dans la réalisation des travaux qui leur sont confiés au titre de cette loi qui a été votée ici. Je me réjouis également de la réponse qui nous est donné chaque fois que nous avons sollicité ces échanges là.

Cela veut dire que concrètement, les deux institutions expriment une vérité et un certain esprit d’ouverture et de concertation qui est tout à fait évident. Pour aujourd’hui, nous avons comme les premières fois, souhaité que nous puissions être informés des dernières évolutions au niveau des travaux du Cos-Lépi.

Nous avons émis ce vœu là, d’autant plus que ces derniers jours, comme vous le savez, il y a quelques échanges, sinon quelques polémiques autour de cette opération la correction de la Lépi et nous avons constaté et vous aussi, vous avez pu constater que l’Assemblée nationale est restée en marge de ces débats autour de la Lépi.

J’ai parfois noté que l’Assemblée nationale était parfois interpellée par des citoyens béninois qui voulaient quand même avoir aussi l’opinion de l’Assemblée nationale. Pour toutes ces rasions, il était de bon ton que nous nous retrouvions avec les principaux acteurs de cette correction de la Lépi. Je voudrais suggérer dans ce cadre là, laisser la parole au président du Cos-Lépi pour exprimer ses avis par rapport à tout ce qui a été dit et introduire la présentation qui nous a été faite sur l’évolution du processus de correction de la Lépi. La présentation des travaux et aux perspectives… ».

Sacca Lafia, président du Cos-Lépi

« … Je vais profiter de cette occasion pour saluer les membres de la Conférence des présidents et témoigner notre reconnaissance pour l’assistance que l’Assemblée nationale nous porte dans la réalisation de ce travail.

La dernière rencontre a eu lieu le 11 juin dernier. Et après celle rencontre là, on a eu à rencontrer la Cour constitutionnelle. On a eu à rencontrer la Cena et la préoccupation a toujours été à peu près la même ; à savoir quelle est l’évolution du travail que nous faisons ?, Quand est-ce qu’on pense qu’il peut venir à terme pour permettre le déroulement normal de la démocratie, des élections et de toute autre chose dans la pays ? Je voudrais dire que la séance d’aujourd’hui est particulière pour nous parce que tout le pays est en ébullition. Tout le monde est presque à bout de patience.

Chacun est sensible à ce que le Cos-Lépi fait. Chacun veut voir là où nous en sommes exactement. C’est certainement pour cette raison que le président de l’Assemblée nationale, en nous invitant nous a fixé la date et l’heure. Nous avons reçu le courrier le 7 octobre. On n’a eu que 48 heures pour nous préparer (…). Nous allons présenter les travaux, voir les perspectives et ouvrir un débat… »

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