Le vice-président du cos-lépi, Augustin Ahouanvoébla a annoncé le mercredi dernier la disponibilité de la liste électorale corrigée pour le 17 décembre 2O14 contrairement à la date du 30 novembre initialement annoncée. Mais juste au lendemain de cette annonce, les responsables du même organe qui avait maintes fois déjà repoussé l’échéance réclament environ 6 milliards de francs Cfa pour achever les opérations. Ce serait, à les en croire, la condition pour rester dans le délai et prendre en compte tous les Béninois y compris ceux de la diaspora. Pour certains, cette nouvelle exigence du Cos-lépi s’apparente à une manœuvre pour retarder les opérations.
Au lendemain des élections législatives et présidentielle de 2011, où on a connu le K O historique de Boni Yayi, l’ensemble de la classe politique béninoise s’est mise d’accord pour corriger l’outil électoral qui a servi à obtenir ce K O. Ainsi, après plusieurs concertations les uns et les autres se sont mis d’accord pour voter la loi portant correction de la liste électorale permanente informatisée. A cet effet, le Cos-lépi, organe politique en charge de la correction de la lépi a été mis en place. Pour travailler, les membres de cet organe ont proposé un budget dont le montant est légèrement supérieur à 15 milliards. Mais ce montant a été réduit à un peu moins de 10 milliards par le gouvernement en Conseil des ministres. Sur cette base, le cos-lépi a démarré les travaux de la correction, mais à un moment donné le processus était bloqué. A l’origine de cette situation, le gouvernement qui ne mettait plus à la disposition de cette structure le fonds nécessaire pour continuer les travaux. Le premier chronogramme élaboré et qui devrait rendre cette liste disponible au plus tard en juin 2014, a été révisé. Ainsi, à la rencontre des membres du cos-lépi avec le chef de l’Etat, ces derniers ont promis avec l’agenda réaménagé rendre la liste disponible pour fin novembre 2014.
A quoi joue le Cos-lépi ?
Le Bénin est loin de voir le bout du tunnel pour ce qui concerne l’organisation des élections communales et locales. Au lendemain de la décision du conseil des présidents des institutions de la République reportant les élections pour 2015, de nouvelles déclarations surgissent.