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Fraternité N° 3710 du 9/10/2014

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Attributs liés à la nationalité et à la liberté d’aller et de venir : La police doit renouveler les passeports de Patrice Talon et Olivier Boco
Publié le lundi 13 octobre 2014   |  Fraternité


Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon, un ancien proche du président Thomas Boni Yayi


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Blocage du renouvellement des passeports à Patrice Talon et Olivier Boco. C’est la triste expérience que font, depuis des semaines en France, les deux compatriotes béninois forcés depuis plusieurs mois, suite aux affaires tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat du président Boni Yayi, à élire résidence en France.

En dépit des nombreuses démarches des avocats des sieurs Talon et Boco pour que les passeports de leurs clients soient renouvelés, ils ont essuyé le refus des services de l’immigration tant au Bénin, qu’au niveau de l’ambassade du Bénin en France. La seule alternative qui leur a été proposée par ces services est d’utiliser un ‘‘sauf conduit’’ si tant est qu’ils veulent rentrer au pays.

Et pour ceux qui ne le savent pas, avec un « sauf conduit », ils n’ont aucune garantie de voir régulariser leur situation et de pouvoir ressortir du territoire national lorsque le besoin se fera sentir à leur niveau. C’est dire que cette stratégie des services de l’immigration laisse penser à un piège qui ne dit pas son nom. Sinon, qu’est-ce qui empêche lesdits services de renouveler à Patrice Talon et à Olivier Boco leurs passeports ?
Rien. C’est du moins, ce que répondront les Béninois qui ont été témoins du pardon du chef de l’Etat aux sieurs Talon et Boco dans les affaires tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat qui les opposaient et qui veulent voir traduire dans les actes, les preuves de ce pardon. Mais, avec les agissements des uns et des autres au niveau des services de l’immigration, c’est la porte ouverte à tous les commentaires.

Il faut éviter de créer des problèmes là où ça n’existe pas, mais surtout de gérer la situation de telle sorte que des gens en arrivent à imputer ce qui se passe au chef de l’Etat. La police nationale et les autorités compétentes au niveau du ministère de l’intérieur savent donc désormais à quoi s’en tenir et doivent agir en conséquence pour éviter au Bénin, une énième cavale contre Talon et Boco. Autrement, le pardon n’aura aucun sens et ça serait vraiment dommage.

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