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Le Matinal N° 4451 du 10/10/2014

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Après avoir écarté le président de l’Assemblée :Yayi s’excuse auprès de Nago
Publié le lundi 13 octobre 2014   |  Le Matinal




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Le président de la République, Yayi Boni, a convié au Palais de la Marina, le président de l’Assemblée nationale. La rencontre au sommet de l’Etat a eu lieu le vendredi 10 octobre 2014. Elle fait suite au cafouillage orchestré par l’Exécutif en début de semaine écoulée. De sources concordantes auprès de la Présidence de la République, Yayi Boni s’est confondu en excuses pour les désagréments causés à la deuxième personnalité de l’Etat. Cependant, le président Mathurin Coffi Nago reste toujours sur sa ligne de ne pas s’associer au complot contre la démocratie.


Yayi Boni présente ses sincères excuses au président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago. C’est à la suite d’une rencontre âprement négociée au téléphone. En effet, le président Nago a été joint par le président de la République en personne le mercredi 08 octobre 2014 pour lui demander de venir au Palais de la Marina. C’était l’ultime occasion pour les deux personnalités qui ne s’adressaient plus la parole, de reprendre langue. Cette conversation téléphonique qui devrait permettre d’établir le rendez-vous aurait duré près d’une heure. A son terme, le président Yayi Boni a souhaité que Nago vienne le lendemain, jeudi. Mais, c’était sans tenir compte de l’intrépide Nago qui ne se dissocie pas de son agenda.

Le président du Parlement a fait savoir au président de la République que son agenda ne lui permettait pas d’honorer ce rendez-vous. C’est alors que les deux personnalités se sont convenues de l’après-midi du vendredi 10 octobre. Du début à la fin de la rencontre, le président de la République s’est confondu en excuses. Il aurait déclaré, à Mathurin Coffi Nago, avoir reconnu l’erreur du gouvernement dont il est le chef. « Il ne revenait pas au président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, d’informer le président de l’Assemblée nationale de cette rencontre des présidents. Il ne revenait non plus au Secrétaire général du Gouvernement de le faire. Il me revenait personnellement de t’appeler pour t’en informer », aurait reconnu Yayi Boni.

C’est donc à juste titre que le Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Comlan Dadégnon, au moyen d’un communiqué, a apporté un démenti formel aux propos tendancieux qui laissaient croire que le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago a été invité à la sordide audience des présidents d’institutions.

La montagne accouche d’une souris

Rien de nouveau n’a filtré de cette rencontre entre les présidents Nago et Yayi. Selon nos sources, l’objet de la séance élargie aux membres du bureau de l’Assemblée nationale portait sur l’organisation des élections communales, municipales et locales. Mais, au terme de l’audience, rien à mettre sous la dent. Le chef de l’Etat aurait confirmé son vœu que les élections se déroulent en 2014. Rien de nouveau sous le soleil.

Il appartient encore à Yayi Boni et à son Gouvernement de mettre à la disposition des différentes institutions concernées, tous les moyens dont elles ont besoin pour l’exécution de cette volonté. Et déjà, puisque plus rien ne se fait dans la légalité, Yayi peut faire convoquer le corps électoral, en attendant l’aboutissement des autres phases du processus. Le Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) rassure de la disponibilité du fichier électoral pour le 17 décembre 2014. Les conseillers juridiques du chef de l’Etat peuvent, d’ores et déjà, l’aider à fixer une date à l’aune de laquelle, chaque institution impliquée dans le processus électoral mettra, sur elle-même, la pression nécessaire pour la tenue du prochain scrutin.

Jean-Claude Kouagou

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