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Le Matinal N° 4453 du 14/10/2014

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Braquage sanglant à Cotonou Jéricho:3 raids abattus, et un important magot emporté
Publié le mercredi 15 octobre 2014   |  Le Matinal


Parakou
© Autre presse par DR
Parakou : Des présumés cambrioleurs et braqueurs arrêtés par la gendarmerie


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Une fois de plus, les malfrats ont dicté leur loi aux forces de l’ordre, en plein Cotonou. L’après-midi de ce mardi 14 octobre 2014, restera dans les annales comme l’un des plus sanglants vécus par la Police nationale.

Rue pavée derrière la Banque Bibe de Jéricho à Cotonou. Une agitation particulière et fiévreuse, pas loin d’une meute. Les visages tristes se laissaient aller à des commentaires, les uns plus macabres que les autres, sur le braquage qui vient d’être opéré. La cible, le magasin d’une vendeuse grossiste de riz et d’huile, bien connue des riverains. D’autres curieux apprécient les impacts de balles sur les murs, ou sur un 4/4 criblé. Au milieu de la voie pavée, une mare de sang fraîchement recouverte de sable attire la curiosité. Le bilan circule d’une bouche à l’autre : trois « bacs » morts sur les lieux, devant les populations ; un zém blessé et un autre policier grièvement blessé. Un mini-carnage en somme, qui illustre l’impuissance de la Police nationale devant la recrudescence des braquages sanglants. Arrivées sur les lieux, les forces de l’ordre n’ont pas pu déjouer la vigilance et le piège tendu pas les voleurs. Une fois, leurs sacs remplis de billets, les quatre malfrats en se retirant, tiraient leurs habituels tirs de sommation. Alerté par les cris de la population, un policier informa sa hiérarchie. Il finira les jambes brisées, par manque de discrétion. Abord d’un véhicule bâché blanc, les forces de l’ordre firent alors intrusion dans la rue. Cagoulés, les armes cachées dans des sacs à mains, les braqueurs n’ont pas hésité à cueillir à froid les forces de l’ordre. C’était sans compter avec le développement des réseaux sociaux, et l’usage de plus en plus banalisé du téléphone portable. Tout a été filmé, les images de corps de policiers gisant dans des bains de sang, circulant d’un appareil à l’autre. Un zém, apparemment zélé, a eu une épaule brisée, pour avoir tenté de filmer la scène en direct. Les malfrats n’ont pas fait dans la dentelle. Par attroupements, les populations se montraient des images crues. Un policier le cou brisé au voulant, un autre dont la tête défoncée gisait sur le macadam, tel un oiseau abattu, un autre encore abattu contre un arbre, achevait visiblement de mourir. Certains témoins racontent que les armes des policiers ont même été récupérées. Ce fut une soirée cauchemardesque pour la Police.

Wilfrid Noubadan

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