Après le braquage sanglant de ce mardi, le ministre de l’Intérieur Jean Dossou Codjo est monté au créneau ce mercredi 15 octobre 2014 pour rassurer les populations. Dans un point de presse donné à son cabinet à Cotonou, il a exposé les dispositions prises pour éviter de tels actes « criminogène », à l’avenir. Dans son adresse, Simplice Dossou Codjo, a d’abord compati à la douleur de la population, et déploré la perte d’un policier pour sa famille et la corporation.
« La mort des agents abattus pendants les différents braquage ne sera jamais vaine », a-t-il promis. C’est pour cela qu’il a donné des « instruction fermes » à la Gendarmerie et à la Police nationale, afin de mutualiser leurs efforts pour traquer et déloger les hors-la-loi qui perturbent la vie des populations. « Le gouvernement poursuivra les efforts pour renforcer les capacités des forces de l’ordre, et compléter le matériel adéquat », a indiqué le ministre. Simplice Dossou Codjo a ensuite invité les cambistes et les opérateurs économique, souvent cibles des malfrats, à respecter un minimum de mesures de sécurité, pour ne plus s’exposer et attirer l’attention des malfrats. Selon lui, « toute imprudence » peut être fatale dans les circonstances actuelles. Il a aussi abordé la question de l’agitation que « Péhunco » a connu lundi 13 octobre 2014. Le ministre a exposé les causes de cette agitation, ainsi que la réaction du gouvernement, qui a d’ailleurs dépêché une délégation à Péhunco. Les troubles font suite à la présence d’un marabout nigérian invité par les populations pour débusquer « des sorciers malfaiteurs », sorciers supposés être à la base d’une épidémie de cholera qui sévit dans la commune. Les échauffourées ont commencé avec le manque de consensus autour de la présence et de l’utilité de ce marabout. Actuellement, « le roi est sécurisé et le calme est revenu », a déclaré le ministre.