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Adjinakou N° du 9/10/2014

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Invités à revenir renouveler leurs passeports : Le nouveau piège de Yayi à Talon et Bocco
Publié le jeudi 16 octobre 2014   |  Adjinakou


Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon, un ancien proche du président Thomas Boni Yayi


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L'homme d'affaires Patrice Talon et son bras droit Olivier Bocco éprouvent aujourd'hui des difficultés pour le renouvellement de leurs passeports arrivés à terme de validité. Voilà plus de deux mois que le renouvellement de leurs passeports est refusé par les autorités béninoises au service de l'immigration. En échange, Talon et Bocco auraient obtenu un visa aller simple Paris - Cotonou.

On croyait définitivement classées les affaires de tentatives présumées d'empoissonnement et de coup d'Etat entre Boni Yayi et son ancien ami Patrice Talon. Mais avec les derniers développements qu'on vient d'enregistrer dans cette affaire, bien d'observateurs sont tentés de croire le contraire. Cette invitation déguisée est perçue comme une situation qui cache un nouveau piège de Yayi à Talon, qui malgré le pardon accordé a choisi de vivre en exil pour éviter de tomber dans les pièges du Chef de l'Etat. Pourquoi exige-t-on la descente de ces deux citoyens avant de renouveler leurs passeports ? Tout porte à croire que Yayi n'en avait véritablement pas fini avec Talon. En effet, dans le cadre de ses reformes, Boni Yayi a initié un projet de révision de la Constitution du Bénin, qu'il aurait demandé à son ami Patrice Talon de financer. Un projet que l'homme d'affaires a refusé de soutenir.

Selon une déclaration faite sur la radio France inter le 29 octobre 2012, Patrice Talon affirmait être victime d'un acharnement de Boni Yayi pour avoir refusé de financer ce projet de réforme constitutionnelle. Malheureusement, depuis le refus de s'associer à ce projet contre la démocratie béninoise, il se trouve que tous les coups sont montés contre ce dernier pour le réduire au silence. De l'affaire tentative présumée d'empoissonnement en passant par le coup d'Etat, tout est mis en œuvre pour mettre en difficulté un ancien allié de Boni Yayi, Patrice Talon. Mais, tous les tribunaux et cours saisis dans le cadre de ces différentes affaires ont déclaré un non lieu.

Avant la dernière décision qui devrait définitivement classer les deux dossiers, le chef de l'Etat béninois est monté au créneau pour accorder son pardon à Patrice Talon, Olivier Bocco et toutes les autres personnes citées dans ces dossiers. D'ailleurs au lendemain de ce pardon accordé ceux qui sont gardés dans les prisons au Bénin ont été mis en liberté.

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