Le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement chargé de la gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la protection des ressources naturelles et forestières, Théophile Worou, a procédé hier jeudi 16 octobre à Cotonou, au lancement de l’atelier national de la phase pilote de la Facilité pour le financement local de l’adaptation aux changements climatiques (LoCAL). .
Par Didier Pascal DOGUE
L’accord de la Facilité pour le financement local de l’adaptation aux changements climatiques (LoCAL) signé le 5 novembre 2013 entre dans la phase active de mise en œuvre. Ceci à travers l’atelier national qui a démarré hier jeudi 16 octobre à Cotonou. Ces assises qui réunissent l’ensemble des organes de pilotage et de facilitation de la mise en œuvre du LoCAL permettront d’harmoniser les points de vue de toutes les parties impliquées pour prendre la mesure de leurs rôles respectifs. Le LoCAL, indique El Hadj Fall, écononiste principal représentant la coordonnatrice du système des Nations Unies au Bénin, entend faciliter la mobilisation des ressources destinées à l’adaptation par les autorités locales. Car, ces dernières étant en première ligne dans la gestion des effets du changement climatique, cela leur permet ainsi d’investir directement dans le développement effectif de la résilience locale. Pour El Hadj Fall, il est important d’attirer l’attention sur la nécessité de mettre un accent particulier sur le renforcement des capacités techniques aux niveaux départemental et local. Capacités dont la faiblesse a été maintes fois mise en exergue aussi bien lors de la formulation du projet PANA que de la mission de cadrage local. C’est pourquoi l’économiste principal a invité particulièrement l’équipe d’appui aux communes à privilégier la démarche participative telle que mise en œuvre pour l’identification et la mise en place des investissements. «C’est à ce prix que seront garantis apprentissage, appropriation et durabilité», a relevé El Hadj Fall. Procédant au lancement des travaux, Théophile Worou, directeur de cabinet du ministère de l’Environnement chargé de la gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la protection des ressources naturelles et forestières, dira tout le bien fondé de ce projet pour les pays les moins avancés (PMA). «Le moyen le plus approprié et le plus efficace pour les PMA de faire face aux changements climatiques est l’adaptation devenue l’un des thèmes centraux afin de contrer ou contenir ce phénomène non réversible des temps modernes», souligne Théophile Worou. Pour lui, les objectifs spécifiques visent à présenter le LoCAL à tous, à clarifier les rôles et responsabilités des acteurs, à présenter les activités à chaque commune bénéficiaire et à faire les recommandations nécessaires. C’est pourquoi il a invité chaque acteur à s’approprier les mécanismes qui seront retenus dans le cadre de l’adaptation.Copargo dans la Donga, Boukoumbé et Toucountouna dans l’Atacora, puis Malanville, Karimama et Banikoara dans l’Alibori sont les communes représentées et concernées par ce projet de lancement dans les départements précités.