A travers une question d’actualité au gouvernement, en date du 05 juin, le député Eric Houndété s’intéresse conditions de détention dégradantes auxquelles sont exposés les prisonniers.
Il s’est référé à la descente du président Yayi Boni qui affirmait le 18 Août 2011, que « les prisons béninoises constituent des lieux de pénitence et nous devons faire l’effort d’humaniser davantage l’environnement carcéral pour que les temps d’internement soient véritablement des moments de rééducation pour ceux qui à un moment donné, ont été en conflit avec la loi ». Il s’est également référé au rapport de Amnesty International publié le jeudi 23 mai 2013 et relatif aux conditions carcérales au Bénin. Pour lui, cette situation que vivent les prisonniers béninois n’intéresse guère les gouvernants. A titre d’exemple, il a expliqué que selon les chiffres officiels de ce rapport de Amnesty International, 97% des quelques 2.250 personnes incarcérées ne sont pas condamnées et donc, se trouvaient en détention provisoire. Il urge de savoir. C’est ainsi qu’il demande au gouvernement de fournir des explications sur les conditions d’incarcération au Bénin à savoir le nombre de prisonniers en détention provisoire, le nombre de condamnés, le nombre de prisonniers par cellule. Sur ce point, il souhaite savoir si ce nombre est conforme aux normes. Les préoccupations soulevées par le député Eric Houndété concernent aussi les avancées et les reculs enregistrés au Bénin dans le domaine pénitencier depuis 2006. Il s’interroge également sur la non publication de la loi n°2012-15 portant code de procédure pénale, votée par l’Assemblée nationale.