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La Presse du Jour N° 2240 du 17/10/2014

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Trois questions à Dieudonné Lokossou, Sg de la Csa-Bénin : « Les syndicalistes souhaitent que l’année soit apaisée mais cela dépend du gouvernement »
Publié le samedi 18 octobre 2014   |  La Presse du Jour


Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Lokossou, actuel secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin)


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Les deux dernières négociations Gouvernements/syndicats n’ont pas pu régler tous les points des revendications des syndicalistes. Sur trois points principaux, les syndicalistes ont gagné un seul. Pour le Secrétaire général de la Csa-Bénin, Dieudonné Lokossou, il urge que le gouvernement convoque la commission paritaire pour aborder les problèmes en instance qui n’ont pas pu trouver des solutions lors des deux dernières rencontres Gouvernements/syndicats. Selon lui, le souhait des syndicalistes, c’est de voir l’année être apaisée. Il reprécise que les confédérations syndicales ne sont pas là pour faire du mal à notre pays.
Quel regard portez-vous sur cette reprise des classes ?
L’année dernière, l’année scolaire a été perturbée pendant un bon moment et c’est grâce à quatre confédérations qui ne sont pas les moins représentatives qu’on a pu sauver l’année académique afin de permettre l’organisation des examens à tous les niveaux. Même si les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, au moins nous avons posé des actes patriotiques. Cela dit les quatre Confédérations qui dans cette alliance ont pu sauver l’année n’ont pas renoncé aux revendications légitimes des enseignants. C’est assez clair dans notre mémoire. La preuve nous avions après les examens, relancé le gouvernement pour que les négociations puissent s’ouvrir. Ces négociations ont permis de régler le problème de la restitution des défalcations opérées aux enseignants pour fait de grève en 2012. Le problème de l’Extension de relèvement de la valeur de 1,25 n’est pas définitivement réglé. La question de la sédentarisation des vacataires n’est pas aussi réglée. Le regard que je porte sur la rentrée est qu’elle a effectivement démarré. Nous souhaitons qu’elle soit une rentrée apaisée et qu’elle ne soit pas entrecoupée par des débrayages.
Peut-on espérer une année scolaire apaisée ?
Cela dépend du comportement du gouvernement. Cela dépend de la manière dont il se comporte par rapport aux questions qui n’ont pas été vidées lors des dernières négociations. Nous syndicalistes, nous sommes toujours dans l’attente. Même si on est en guerre, on peut toujours négocier. Nous avons espoir que le gouvernement ne va pas nous trahir et qu’il va convoquer la commission paritaire pour que nous puissions aborder les problèmes en instance qui n’ont pas pu trouver des solutions lors des deux dernières rencontres Gouvernements/syndicats.
Vous avez un appel à l’endroit du gouvernement ?
Le gouvernement ne doit pas se laisser prendre au piège de nos détracteurs qui pensent que nous avons noué cette alliance avec le gouvernement et que nous faisons fi des revendications des travailleurs. Notre souhait est que le gouvernement sans pression aucune puisse convoquer le cadre formel dans lequel les organisations syndicales discutent, dans une démarche d’anticipation. Il ne faudrait pas qu’il soit toujours dans la dynamique du sapeur pompier et que l’année scolaire soit réellement apaisée à tout le monde. Les confédérations syndicales ne sont pas là pour faire du mal à notre pays.



Propos recueillis par Victorin Fassinou

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