Au début de la semaine qui s’achève ce dimanche, le Bénin, a enregistré plusieurs actes d’insécurité : Un western sanglant orchestré par des braqueurs à Jéricho/Cotonou avec à la clé des policiers et des civils abattus, des blessés graves. La commune de Oussa Pehunco a connu des heures d’apocalypse au point de nécessiter une rencontre entre le Chef de l’Etat et les responsables en charge de la sécurité au plan national…. Hélas la fin de cette même semaine a été une copie presque conforme de son début. Il va s’en dire que le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a de gros soucis à se faire. Braqueurs, bavure policière, populations insurgées… mettent visiblement de gros grains de sable dans son gari. Récapitulatif !
Braquage sanglant dans la « commune présidentielle »
En effet, c’est à Wari-Maro, arrondissement de Bétérou dans la commune de Tchaourou que les malfrats ont choisi d’opérer en début de week-end dernier. Bilan : deux morts, des blessés qui ont été évacués au Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Parakou et une forte somme emportée. Selon les témoins rencontrés sur les lieux, les victimes tous des éleveurs seraient en train de rentrer chez eux avec les recettes issues de la vente de bétails lorsqu’ils auraient été attaqués par les hors la loi.
Boucoumbé : Un bachelier tombe sous les balles d’un policier
Dans la commune de Boukoumbé, c’est jeune bachelier qui est tombé au soir du vendredi dernier, sous les balles d’un élément de la police nationale. « ..C’est face au refus d’obtempérer du jeune bachelier qui roulait à moto que l’agent de police aurait choisi d’ouvrir le feu. Mortellement atteint, le jeune bachelier qui se débrouillait avec sa moto pour pouvoir trouver les moyens qui lui permettront de s’inscrire à l’Université n’a pas eu le temps de se voir prodiguer les premiers soins avant de rendre l’âme. Le maire de Boukoumbé a laissé entendre que le corps du jeune abattu a été transféré à la morgue de Natitingou. Ce drame aurait déclenché des actes d’insurrection populaire à Boukoumbé et à Natitingou.
Le tribunal d’Abomey-Calavi cambriolé
Si les policiers sont abattus comme s des mouches et les tribunaux cambriolés, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité doit sentir des vibrations sous son fauteuil. En effet, » en cette année 2014, après les résidences du PCA Parakou, du substitut du Procureur Natitingou, du juge du 1er cabinet d’instruction Natitingou, du Procureur de la République près le tribunal de Lokossa, les cambrioleurs viennent hier nuit de visiter les locaux du tribunal d’Abomey-Calavi. Presque tous les bureaux de magistrats, du greffier en Chef et de certains agents dudit tribunal ont été minutieusement fouillés » . Des sources informent que c’est profitant de la pluie dans la nuit du 17 au 18 octobre 2014, que des bandits ont commis ce forfait. Ils ont défoncé toutes les portes et saccagé les bureaux du Président du Tribunal, du Procureur de la République et du greffier. Ils ont détruit d’importants documents notamment ceux sous scellé. Le serveur des enregistrements vidéo a aussi été saccagé et complètement détruit. D’importants matériels ont été ainsi emportés de même que les sommes d’argent sous scellés. Selon les premières constatations les bureaux du Président et du Procureur étaient particulièrement visés. Tous les documents se trouvant dans ces bureaux ont été soit emportés soit détruits.