Après le démenti formel de la présence de la fièvre hémorragique virale Ebola sur le territoire béninois courant le mois d’août 2014, les autorités sanitaires du Bénin ont multiplié les actions préventives contre cette maladie. Dès lors, certaines dispositions ont été prises et d’autres annoncées afin de mettre les apprenants de nos écoles, lycées et collèges à l’abri de cette maladie dès la reprise des classes. Mais force est de constater que jusqu’au jeudi 16 octobre, premier jour de la reprise des classes au titre de l’année scolaire 2014-2015, rien n’est encore visible sur le terrain.
L’absence de cas avérés de la fièvre hémorragique virale Ebola sur le territoire béninois à ce jour suffit-il pour baisser la garde? Cette question mérite désormais d’être posée vu l’inaction qui caractérise de plus en plus les autorités en charge du système sanitaire du Bénin. Alors que la communauté internationale continue de se mobiliser pour réduire les risques de contamination du virus à l’origine de cette maladie, certains secteurs clés sont laissés pour compte au Bénin. En effet, un tour dans quelques établissements scolaires du Bénin, avec la reprise effective des classes au titre de la nouvelle année scolaire et le constat est imposant. Dans la cours des écoles tout comme à l’intérieur des salles de classes visitées, aucune disposition n’est encore prise pour prévenir le virus Ebola qui fait depuis quelques mois ravage dans plusieurs pays africains. Venus d’horizons diverses, les apprenants de tous âges inscrits dans les écoles primaires, lycées et collèges du pays qui ne savent sans doute grand-chose de cette maladie s’adonnent allègrement à certains comportements à risque. Salutations d’usage, accolades et prise de repas sans se laver les mains. Mieux, ces comportements à risques ne manquent pas dans le rang des enseignants et autres usagers des établissements scolaires de la place. Et pourtant,...
