Le populaire journaliste reporter-sportif, François Mensah décédé le 1er octobre dernier repose depuis samedi sur la terre de ses parents, à Grand-Popo. C’est après une dernière cérémonie d’hommages bien mérités, tenue dans une atmosphère lourde de pleurs et de lamentations.
Samedi 18 octobre 2014. A Grand-Popo, sur la terre nourricière de ses parents, François Mensah alias «le Dur» effectue un ultime voyage sur terre. Le soleil a commencé son déclin vers l’horizon avec ses rayons qui traversaient la peau comme des fléchettes. Sur la place Nonvitcha de Grand-Popo, parents, amis, collègues, confrères de la presse, sympathisants sont venus nombreux rendre un dernier hommage à ce digne fils de la république qui aura, tout de même, fait l’unanimité sur son talent dans un métier de sacerdoce, le journalisme. Ainsi, la dépouille de ‘’Chesco’’ qui a entamé son ultime voyage a reçu les reconnaissances après avoir arpenté la voie scabreuse Cotonou-Ouidah jusqu’à Grand-Popo. Les nombreuses délégations venues de tout le pays ont marché avec lui sur près de deux kilomètres dans une atmosphère de grande d’émotion. Car, sur les visages, on pouvait lire la tristesse. Une tristesse qui s’est aggravée quand, après la procession, le cercueil contenant la dépouille de François Mensah a pris la descente pour choir dans la tombe aménagée. A ce moment, plus personne n’a pu se contenir. ‘’Tchesco’’, le ‘’Dur’’est vraiment parti suite à une brève course de 32 ans sur la terre des ‘’hypocrites’’ mortels laissant la petite Maeva, innocente et insouciante enfant qui regardait sans rien comprendre le sable mouillé recouvrir le cercueil comportant la dépouille de son feu père François.
Mais pour atterrir là, la dépouille de feu François Mensah a reçu les hommages de tout un peuple, qui comme à l’accoutumée, sait reconnaître le talent de ses fils. Au siège du groupe de presse Fraternité à Mènontin, vendredi dernier, presque tous les corps socioprofessionnels et sociopolitiques sont passés devant François pour lui dire au revoir. Une messe corps présent a ensuite été dite par l’Abbé Quenum à l’église saint Jean.