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La Presse du Jour N° 2240 du 17/10/2014

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Meilleure gestion de la cité : Kouyami conseille Yayi
Publié le mardi 21 octobre 2014   |  La Presse du Jour




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Certains sages du Bénin ne cessent de proposer des conseils au Président de la République face à la crise des valeurs qui plombe son régime et conduit presque inéluctablement le Bénin dans le désordre. Le dimanche 19 octobre 2014, c’est le général François Kouyami qui a encore fait des propositions à Boni Yayi pour améliorer sa gestion de la cité.
« Il faut que la tête nous inspire espoir » a proposé en fin d’émission le Général comme solution aux différentes crises qui ont semé la peur chez les autorités et les populations. Pour lui, le Chef de l’Etat n’a pas les réactions qu’il faut face aux problèmes des Béninois. Et ce n’est pas en posant les premières pierres de façon sporadique qu’il donnera des solutions aux problèmes. Il est le Président et de facto le seul responsable des échecs et des réussites de son gouvernement. Si ça marche c’est lui et si cela ne marche pas c’est encore lui.
« Ce qui se passe aujourd’hui, moi personnellement, je suis dégoûté », a déclaré Général François Kouyami ce dimanche 19 octobre 2014 sur la radio « Océan Fm ». Il a déploré que le Chef de l’Etat soit presque tout le temps en hélicoptère. Car, de cette façon, il ne constate aucunement l’état de délabrement des voies.
Pour le général, il faut que les dirigeants actuels aillent à l’école de la politique, car elle ne se fait pas comme on le voit actuellement. La démocratie, c’est la gestion de la cité, a-t-il rappelé. Le Gouvernement militaire révolutionnaire était encore le meilleur des gouvernements insiste le Général. « Nous étions des patriotes » a-t-il précisé avant d’ajouter que le ministre n’avait droit à aucun autre avantage à part son salaire.
La course à l’argent
Mais aujourd’hui, tout le monde court derrière l’argent. Et on prévoit même des salaires de fonction. Et c’est évidemment parce qu’il y a ces salaires que les gens se bousculent. A titre d’exemple, le Général a rappelé qu’en tant que Directeur de la sureté, son salaire de lieutenant était de 35.000f Cfa. (Avant la dévaluation)
Le général a demandé que le Chef de l’Etat envoie l’argent qu’on gaspille pour les marches de soutien à son régime dans les centres de santé pour assurer la prise en charge des consultations aux indigents.
Face à la recrudescence de l’insécurité, le Général a demandé au Chef de l’Etat qui a nommé le directeur général de la police Nationale de tirer les conséquences. Dans un flash-back sur la présentation d’un produit dit radioactif en son temps par le Commissaire centrale de Cotonou dont les mains commençaient à jaunir à la télé, il a exprimé sa totale déception. Car pour lui, un produit radioactif ne peut jamais être déplacé dans une salle du genre. Pour le général Kouyami, les policiers ont une mission urbaine et l’on ne devrait pas leur distribuer à tout de bras des armes à feu comme c’est le cas actuellement. On pouvait juste les armer à des moments stratégiques. Par contre, les gendarmes sont là et ont une compétence nationale, urbaine et extra urbaine. Ils ont reçu la formation de militaire. A chacun son métier a semblé dire le Général. Il faut donc mettre selon lui, celui qu’il faut à la place qu’il faut. Il s’est d’ailleurs demandé si c’est en érigeant des barrages sur les voies un peu partout que la police pense assurer la sécurité des Béninois. Pour lui, la sécurité s’apprend et il faut y aller. Il a déjà tendu la main pour faire des propositions afin d’améliorer la sécurité au Bénin. Mais les autorités n’ont pas voulu l’associer et il reste à sa place. Déplorant le consensus de la Conférence nationale qui a volé en éclats, le Général a simplement souhaité que tout se passe bien pour qu’un autre Béninois vienne diriger le Bénin à partir du 6 avril 2016. « Je reste en retrait et que le 6 avril, qu’on ait un nouveau Président ».


Junior Fatongninougbo

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