« Il n’y aura plus d’élections municipales et locales avant le 31 décembre 2014 ». C’est ce que lâché le ministre chargé des relations avec les institutions, Gustave Sonon lors de la réunion tenue avec la société civile ce mardi 21 octobre 2014. Au cours de la séance qui a connu la présence des têtes couronnées, notables et responsables des organisations de la société civile, il a d’abord rappelé les dispositions prises par le gouvernement, le Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/Lépi) et la Commission électorale nationale autonome (Cena) pour l’organisation des prochaines joutes électorales au Bénin avant d’évoquer les vraies raisons du retard qu’accuse l’organisation de ces dernières. Selon lui, le processus électoral se trouve confronté à quelques difficultés techniques et légales. Ainsi, il a expliqué aux acteurs de la société civile que certaines lois votées par l’Assemblée nationale notamment le Code électoral et la loi portant création des unités administratives ont compliqué la tâche au Cos/Lépi. Selon le ministre, les élections ne pourront se tenir avant la fin de l’année pour des raisons techniques et légales. Le ministre a, par ailleurs exhorté les uns et les autres à travailler de manière à sortir le pays de cette impasse. Pour lui, les acteurs de la société civile sont des partenaires privilégiés du gouvernement et ne doivent pas être écartés du processus électoral. Dans leur intervention, plusieurs responsables de la société civile ont invité le gouvernement et le corps électoral à s’y mettre pour accélérer le processus afin que les élections se tiennent dans les meilleurs.