Pour une bonne organisation des prochaines élections au Bénin, tout le monde compte sur le ministre Gustave Sonon, chargé des relations avec les Institutions de la République. Après la descente qu’il a effectuée le jeudi dernier au siège du Cos-Lépi pour voir comment évolue les opérations de correction du fichier électoral, le ministre Gustave Sonon multiplie depuis le lundi 20 octobre 2014 des rencontres avec les leaders politiques et les responsables de la société civile. Ces rencontres augurent d’une bonne perspective.
M. Gustave Sonon, ministre chargé des relations avec les Institutions de la République a tenu hier mardi 21 octobre 2014 une importante séance de travail avec les organisations de la société civile. Les processus devant conduire à une bonne organisation des prochaines échéances électorales étaient au cœur de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs têtes de pont de la société civile. A cette rencontre en effet, on a noté la présence des sieurs Ataï Guèdégbé et Martin Assogba qu’on ne présente plus. Liamidi Koumagnon, Nestor Avononmadégbé, le roi Gangorosuambou de Kika (Secrétaire général du Conseil des rois du Bénin), Dah Gbèdiga Adoko, Awadégnon Antoine (Président de l’union nationale des paysans), Mme Hounsounou Rhoda de Social Watch, Ahitchémè Bonanventure (Secrétaire général du Syndicat national pour la promotion des conducteurs de taxi moto, Synaprozeb), la reine de Dogbo, le dignitaire Sossa Guédéhoungué de Sahouè… pour ne citer que ceux-là. Au cours des échanges, le ministre Gustave Sonon a mis un accent sur les efforts qui ont été consentis par le gouvernement pour mettre à la disposition du Cos-Lépi les ressources dont il a besoin pour finaliser le processus de correction de la liste électorale. Il a aussi recueilli de leur part des propositions pour améliorer le processus devant aboutir à l’organisation des prochaines élections au Bénin. Pour finir, il a rassuré et apaisé le peuple sur la volonté du gouvernement d’accompagner le processus dans un consensus national. Il a par ailleurs évoqué la possibilité de la prise d’une loi dérogatoire par les honorables députés pour que le processus évolue plus vite.
Dans la soirée du lundi 20 octobre déjà, le ministre Gustave Sonon avait échangé avec certaines personnalités des partis politiques de l’opposition et de la société civile au nombre desquelles on peut citer Séraphin Agbahoungbata et Clotaire Olihidé de Alternative Citoyenne, l’Honorable Valentin Houdé de l’And, le Prof Lalèyè représentant le Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques, les représentants du Prd Nouvelle Génération, la représentante de Célestine Zanou etc…