L’égrenage du coton graine au titre de la campagne en cours actuellement ne sera pas chose aisée, selon plusieurs observateurs et acteurs du secteur. Pas parce que techniquement, le Bénin n’est pas prêt. Bien au contraire. Les réalités du terrain, aujourd’hui, selon les mêmes sources montrent qu’on a des raisons d’espérer. Les objectifs fixés devraient être atteints sans problème. Le Gouvernement et la Sonapra y travaillent. Seulement, le véritable problème, à les croire, c’est que pour des questions « d’intérêts personnels et égoïstes », certains égreneurs ont initié une « campagne de dénigrement systématique ». Pour y parvenir, des chiffres qui n’ont rien à voir avec la réalité sont annoncés çà et là. Ils font aujourd’hui le choux-gras de certaines parutions. De quoi faire peur au chef de l’Etat, le premier visé par cette campagne. Sa vision pour redresser et assainir au fil des années la filière coton ne plait pas à tout le monde. D’où la cabale lancée contre Yayi et le directeur général de la Sonapra, Idrissou Bako. En réalité, ce dernier n’est qu’un bouc émissaire. Mais, se retrouvant aujourd’hui à un point central de la gestion de la filière coton depuis un moment, cela se comprend qu’il soit une cible. La campagne de désintoxication mise en branle serait prévue pour durer des semaines. Il sera question de faire croire que le DG Idrissou Bako comme le chef de l’Etat, Boni Yayi, ne contribueraient en rien à faire prospérer la filière coton au Bénin.