Depuis environ une semaine, le nom du Bénin a refait surface dans la recrudescence des actes de braquage, de violence, de cambriolage... ce qui n'était pas possible il y a deux ans. L'obligation du port de casque, la fin de mandat de Boni Yayi, la suppression de poste de contrôle sur les voies, les frustrations et les zèles au sein de la police… autant de facteurs qui militent en faveur de ces actes à répétition.
Le Bénin est-il devenu dangereux aux yeux de la communauté internationale ? C'est l'inquiétude qui taraude les esprits depuis la survenue des actes de violence, de soulèvement, des cas de braquages, de cambriolage… qui se sont multipliés ces derniers jours au Bénin. En effet, la ville de Ouassa-Pinhunco a vécu il y a quelques jours un événement extraordinaire avec des actes de vandalisme au domicile du roi et à certains endroits de la ville pour une affaire de sorcellerie. Le tribunal déjà saisit, les investigations se poursuivent à ce niveau. A Boukoumbé tout comme à Natitingou, le décès d'un conducteur de taxi-moto a déchaîné la colère des populations qui réclamaient eux-mêmes justice. A Cotonou un peu comme à Tchaorou, des braquages suivis de pertes en vies humaines ont été enregistrés et de fortes sommes d'argent sans trace. Autre lieu, autre fait. Au Tribunal d'Abomey-Calavi le week-end écoulé, une quinzaine de bureaux a été visité par des malfrats qui ont soigneusement pris du temps dans les lieux à commettre leur forfait.
Le Bénin… étonne !
Il y a quelques jours, les efforts du gouvernement béninois dans sa marche vers l'obtention du second compact du Millenium challenge account (MCA) ont été salués. Certes à ce niveau, c'est l'indicateur corruption qui a été amélioré à certains endroits et dans certains services du pays.