Le désir de modifier la constitution est un quotidien partagé par la plupart des pays africains; le Benin n’est pas du reste. Depuis 2013, la présidence béninoise fait des mains et des pieds pour faire adopter la révision de la constitution du 11 décembre 1990.
Une énième inscription
Le président béninois Boni Yayi ne fléchit pas dans sa volonté de faire modifier la constitution du pays. Tout comme certains de ses homologues africains, l’ambition de Boni Yayi n’est nulle autre que de briguer un autre mandat présidentiel en 2016.
Pour la énième fois, les députés sont appelés à plancher sur ce dossier dont ils connaissent tous les rouages. En effet, l’inscription successive à l’ordre du jour des sessions ordinaires et extraordinaires de l’Assemblée nationale est devenue un rituel pour les parlementaires.
Il vient d’être une fois encore inscrit à l’ordre du jour de la 2e session ordinaire de l’année 2014 qui s’ouvre d’ici mardi 28 octobre.
Une bataille perdue d’avance?
Les chances pour que ce projet aboutisse sont de plus en plus minces. Dysfonctionnement du pouvoir de Boni Yayi, ses égarements, son impuissance à redynamiser l’économie du pays ou même à transformer la société béninoise, sont autant d’épines dans les pattes de ce projet de révision de la constitution béninoise.
Au moment où le président disposait d’une majorité confortable à l’Assemblée nationale, de nombreuses manœuvres ont été organisées pour atteindre sa mission; hélas.... suite de l'article sur Autre presse