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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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L’ouverture de chantiers interminables au Bénin: Quel type de développement ?
Publié le vendredi 24 octobre 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Route
© aCotonou.com par DR
Route Godomey-Pahou
Tronçon Godomey-Pahou : La route en travaux rend la circulation difficile aux usagers


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«La route du développement passe par le développement de la route », dit-on souvent. Mais au Bénin, l’état actuel de nos routes interpelle sur la nature du développement attendu de nos dirigeants.

Voyager au Bénin n’est plus chose aisée. Quitter Cotonou pour le centre ou le nord du pays, vous aurez l’embarras de choix entre les différents axes routiers qui y mènent. Pas parce qu’ils offrent le confort des plus attendus. Ils sont plutôt la boîte de tous les désagréments et des ennuis jamais vécus. On sait d’avance que la route Akassato-Bohicon n’est même pas carrossable depuis des lustres. Malgré le regain d’intérêt affiché pour sa reconstruction, les travaux ne semblent pas évoluer au rythme qui fonderait quelque espoir. Ceux qui osent l’emprunter le font à leur risque et péril. Même le contournement par la Capitale Porto-Novo cache bien ce risque dont la manifestation est parfois tragique. Que de vies humaines déjà avalées par cet axe qui n’a pas fini de laisser des familles dans la tristesse et la douleur.
L’étroitesse quasi étonnante de la route Bohicon-Dassa parsemée de nids de poule et de crevasses enlève notre fierté.

De Cotonou à Lokossa, dans la partie sud-ouest du Bénin, il faut plus de quatre heures au lieu d’une auparavant pour couvrir cette petite distance d’environ cent vingt kilomètres.
De Lokossa à Azovè en passant par Dogbo, le voyageur doit se remettre à Dieu avant de s’engager. Tellement les risques sont énormes.
L’apparente facilité qu’offre la route de N’Dali est malheureusement noyée dans l’énormité des secousses interminables de la voie. Et la liste est longue lorsqu’on aborde cette importante question de voies d’accès non praticables.

Et c’est avec enthousiasme que le peuple accueille la révolution conséquente du gouvernement qui met toutes les routes béninoises en chantier. Mais là encore, nous ne sommes pas encore au bout du tunnel. C’est simplement le calvaire. Il y a comme des chantiers qui ne veulent pas finir. Prenons simplement le cas de la route Godomey-Pahou, longue de douze (12) kilomètres seulement et dont les travaux de construction ont démarré depuis plus de deux ans mais qui continuent toujours, sans fin. Aujourd’hui, on est au-delà du délai contractuel et rien n’est fait pour soit inquiéter l’entreprise adjudicataire, soit prendre les mesures qui s’imposent, c’est-à-dire appliquer les sanctions contenues dans le contrat pris à cet effet.

Mis à part ce cas, toutes les routes, du moins celles qui ont retenu l’attention du gouvernement, sont systématiquement en chantier. D’autres sont annoncées pour recevoir la générosité du pouvoir ; il est dit simplement qu’elles seront bientôt reconstruites. Mais des études à la concrétisation de ce vœu qui, nous le souhaitons, ne sera pas pieux, il y a du chemin.
Sur les grands axes routiers comme des voies d’accès de l’intérieur de certaines villes comme Cotonou, il n’est pas plus facile de circuler. Tout est en chantier et les travaux piétinent, interminables. A Fifadji, à Cotonou, les populations riveraines et autres usagers de la route crient leur désarroi. La voie de contournement est une calamité. Elle n’est pas sécurisée parce que orientée dans un labyrinthe obscur. Elle se termine par endroits comme dans un mouchoir de poche.

En clair, l’état actuel des routes nationales éloigne sérieusement du développement. Jusqu’à quand le début du développement effectif du Bénin?

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