Situation politico-socio-économique : Reçu sur Canal 3 hier: Bruno AMOUSSOU, toujours imperturbable ! - (Il fait des propositions pour sortir de l’impasse électorale qui se dessine) #aCotonou

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Situation politico-socio-économique : Reçu sur Canal 3 hier: Bruno AMOUSSOU, toujours imperturbable ! - (Il fait des propositions pour sortir de l’impasse électorale qui se dessine)

Publié le lundi 27 octobre 2014 | Le Confrère de la Matinée

© Autre presse par DR
Bruno Amoussou, Président de l’alliance Union fait la Nation (Un)

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L’émission « Zone franche » de la chaine de télévision privée Canal 3, a reçu hier, le Président de l’Union fait la Nation (UN) Bruno AMOUSSOU. L’organisation des prochaines élections, la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI), la préparation de la prochaine présidentielle à l’Union fait la Nation, la lutte contre la corruption ; ce sont entre autres les sujets qui ont meublé l’entretien qui a duré 90 minutes.
L’entretien était très attendu, puisque qu’annoncé bien à l’avance. Et il a eu lieu. Pendant 90 minutes, Bruno AMOUSSOU, ancien président du Parti Social Démocrate (PSD) et Président du regroupement politique Union fait la Nation (UN), invité de l’émission « Zone Franche » d’hier dimanche, s’est prononcé sur diverses questions brûlantes de l’actualité. Les prochaines élections ont constitué le centre de ses interventions. Sur la situation qui prévaut dans le cadre de l’organisation des prochaines élections, après avoir fait l’historique de la LEPI et analysé les tergiversations autour de cet instrument qui doit permettre d’organiser lesdites élections, il a fait des propositions concrètes.
Pour sortir de l’impasse actuelle, l’UN propose au COS LEPI de se concentrer uniquement sur la tranche des 18 ans et plus qui constitue la seconde partie des personnes enregistrées sur la liste et qui peuvent voter lors des élections communales. Cette option permettrait selon les explications de Bruno Amoussou, de réduire les tâches du COS LEPI qui pourra ainsi produire une liste susceptible d’être utilisée dans le cadre des communales et des législatives étant donné qu’on se trouve dans une situation d’urgence. Elle permettrait aussi de faire subir à ladite liste, deux audits participatifs avant la présidentielle de 2016, ce qui rendrait le fichier électoral plus fiable pour cette échéance, qui est plus sensible que les deux précédentes. Pour Bruno Amoussou, les élections locales et celles législatives, peuvent se suffire de la qualité de la liste actuelle en correction car se déroulant dans zones des géographiques bien circonscrites. Le président du PSD a émis l’hypothèse du retour du RAVEC, pour permettre aux compatriotes ne disposant pas d’acte de naissance, de l’obtenir quitte à se faire enregistrer de façon formelle sur la liste électorale afin d’éviter le problème des inscriptions par témoignages qui ne permet d’avoir une liste fiable. Selon ses estimations, au mois de juillet, on pourrait donc avoir une liste électorale corrigée et fiable dans la perspective de la présidentielle de 2016. Aux dires de l’Honorable, des contacts sont déjà en train d’être pris avec les différents acteurs politiques pour qu’une loi soit votée pour consacrer lesdites propositions.

Entres autres sujets abordés
Au cours de l’entretien, d’autres sujets ont été abordés. Il s’agit de la désignation du candidat devant représenter l’UN lors de la prochaine élection présidentielle. Se refusant d’indiquer un nom au regard des potentiels challengers se faisant connaître déjà, et de faire même des descriptions de qualité que devrait avoir le prochain président de la République du Bénin, il a tout simplement estimé que ce soit Eric HOUNDETE, Emmanuel GOLOU ou Fernand AMOUSSOU, tous autant qu’ils sont, peuvent assumer les fonctions présidentielles. Il précise d’ailleurs que la désignation du représentant de l’UN à la présidentielle se fera par des primaires au sein du parti ; les candidats peuvent donc commencer déjà par battre campagne pour mieux se faire connaître. Il a aussi abordé la question de la lutte contre la corruption. Il estime que le gouvernement ne veut pas réellement lutter contre la corruption et fait plutôt du dilatoire. Pour preuve, il évoque la liaison ambigüe que le Chef de l’Etat a faite de la réussite de la lutte contre la corruption avec la révision de la Constitution et bien d’autre choses.

Narcisse AIVODJI (Stag)

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