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Présidentielle 2016 : L’option Fernand Amoussou, Gbian et autres oiseaux rares, écartée
Publié le lundi 27 octobre 2014   |  24 heures au Bénin


Le
© Autre presse par DR
Le Général Fernand Amoussou


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Le Bénin s’approche à pas feutrés de la présidentielle 2016. Les probables candidats qui lorgnent le très convoité fauteuil presidentiel, ratissent large pour une adhésion massive autour de leur candidature. Alors que certains parmi eux font des démonstrations de force sur le terrain, d’autres par contre, ont entrepris des opérations de charme à l’endroit des responsables de certaines formations politiques pour la course à la magistrature suprême du pays. Attendu sur la question, le président Amoussou a déclaré l’irrecevabilité de la demande du Général Amoussou sur Canal3 ce dimanche. Selon lui, il n’ y a pas question que l’UN soutienne une candidature externe. “J’ai exhorté tous les potentiels candidats à la présidentielle 2016 qui sollicitent le soutien de l’Union fait la Nation, d’aller véritablement mouiller le maillot sur le terrain”, a déclaré le président de l’UN.
Tout comme Fernand Amoussou, ni Pascal Koupaki, ni le Général Gbian, ni Mathurin Nago, ni aucun candidat externe ne jouira de l’appui de l’Union fait la Nation pour la prochaine élection présidentielle. L’UN décidera de son destin souverainement en son sein. Indubitablement, ça se jouera entre Emmanuel Golou et Eric Houndété. Deux sérieux prétendants pour le porte étendard de ce regroupement politique à la course à la Marina. Les deux candidats rivalisent d’ardeur pour mériter la confiance des caciques de l’Union fait la Nation. Une fois de plus, l’UN a réaffirmé sa promesse et est prête à tout mettre en oeuvre pour engager son candidat dans la course à la l’élection présidentielle de mars 2016.
Néanmoins, il convient de savoir que tout n’est pas fini pour le Général Fernand Amoussou. Il dispose encore d’un atout pour contraindre le président de l’UN à le soutenir. Le soulèvement populaire. Il s’agira pour lui de soulever les populations de Djakotomey contre le renard pour avoir gain de cause. Dos au mur, Bruno Amoussou lâchera prise. Il ne supportera pas les attaques de ses mandants.

Odi I. AÏTCHEDJI

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