« Il faut que chacun manifeste son vouloir d’élections. C’est d’abord un problème des citoyens. Nous avons le devoir d’encourager l’organisation des élections. Cette manifestation est citoyenne. La solution, c’est de ne pas relâcher.
La manifestation aura bel et bien lieu… », a déclaré Me Joseph Djogbénou, président du parti Alternative citoyenne, l’un des principaux acteurs de la marche de l’opposition prévue pour le 29 octobre prochain à Cotonou. Il a indiqué que cette manifestation doit se tenir, car elle est la solution pour obtenir du Gouvernement l’organisation des élections. Dans son développement, Me Joseph Djogbénou a souligné que le régime du Président Boni Yayi menace la paix sociale à travers ses dérives quotidiennes.
« La paix de demain dépend de la confiance des populations au Gouvernement. Nous allons droit dans le mur, parce que les élections ne sont pas organisées… », a-t-il dénoncé. Selon ses propos, des mesures alternatives doivent être prises pour contourner les difficultés de la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). « Il faut une loi dérogatoire pour assouplir les règles de l’organisation des élections. Nous sommes dans une impasse terrible… », a déclaré l’invité de la radio ‘’Océan Fm’’. « Dans tous les cas, les uns et les autres ont obligation de résultats. Au plus tard, le 30 décembre, le Cos/Lépi doit transmettre les résultats qu’il a à la Cena pour qu’on ait les élections communales. Il n’est plus possible de reporter indéfiniment.
Elles doivent se tenir en janvier 2015… », a-t-il exigé. Mais, selon ses déclarations, le Gouvernement ne veut pas de l’organisation desdites élections. « Boni Yayi agit comme un général d’armée. Il fait de la diversion. Nous avons en face de nous un groupe qui se croit en situation de guerre et fait de la diversion. Nous avons un système de célébration de l’incompétence… », a martelé Joseph Djogbénou. Pour lui, le régime du Président Boni Yayi a échoué dans tous les domaines de la vie socio-économique. « Regardez le port, le coton, l’Assemblée nationale, l’organisation des élections. On ne peut pas être insensible… », a-t-il fait savoir. Me Djogbénou a indiqué qu’il faut maintenir la pression sur le Gouvernement jusqu’à l’organisation des élections.