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Le Matinal N° 4456 du 17/10/2014

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Sortie du Gouvernement au sujet de la Lépi et les élections :Les incongruités de six ministres de Yayi
Publié le lundi 27 octobre 2014   |  Le Matinal


Rencontre
© Ministère par DR
Rencontre entre le Ministre de la Communication et les organisations professionnelles des médias au Bénin
Mardi 03 Septembre 2013, Ministère de la Communication, Cotonou : Le ministre Komi Koutché rencontre les médias du Bénin Photo : Le Ministre de la Communication M. Komi Koutché


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Au cours de leur sortie du samedi dernier, les ministres et conseiller de Yayi Boni ont carrément déraisonné au lieu de tenir des discours qui convainquent le peuple. Six ministres de la République et le Conseiller spécial aux affaires politiques du chef de l’Etat se réunissent pour se dédire et s’embrouiller devant les journalistes au sujet des élections qui tardent à venir.

Sur l’affaire de la Lépi, Komi Koutché des Finances fait croire que « rien n’avait été préparé avec un budget et une période d’exécution bien définie ». Le ministre de l’Economie et des finances n’a pas eu honte de déclarer en public que le travail qui se fait à Agblangandan n’a pas été mûri d’avance. En faisant une telle déclaration, il a insulté Yayi, son chef et sa famille politique (mouvance). Comme l’a su rappeler au moins Nassirou Arifari Bako à la même occasion, les députés ont mis plusieurs mois pour échanger avant de se lancer dans la correction de la mauvaise Lépi qui a fait élire Yayi en 2011. Ce qui signifie qu’il y a eu des échanges préalables. Ensuite, le Cos-Lépi, dans sa majorité, est composé de députés membres de la mouvance présidentielle (Fcbe). La plupart de ces députés ont soutenu Yayi et ont été élus sur sa liste. Mieux, le gouvernement auquel appartient le ministre des Finances depuis plus d’un an a cru en cette correction et y a mis plus de 9 milliards de Fcfa. Et si le ministre Koutché a peut-être oublié, il a autorisé, lui-même, la mise à disposition de cette équipe de Cos-lépi qu’il traite de tous les noms, la somme de plus de deux de milliards Fcfa. Si c’était un machin et donc, un truc non mûri, pourquoi avoir mis près de dix milliards Fcfa ? Koutché et le gouvernement sont donc complices de ce qui se passe à Agblangandan.
Ensuite, le ministre des Finances, en critiquant cette structure et le travail qu’elle fait, semble oublier que son département ministériel et tout le gouvernement sont coupables de n’avoir pas adopté le budget du Cos-lépi afin d’arrêter un montant et mettre en place le financement nécessaire à temps. A-t-il oublié que le budget initial de la correction de la Lépi était assorti de chronogramme bien défini et que le retard accusé avec ses corollaires sont les conséquences de la négligence faite par le gouvernement de ce dossier ? Le Ministre Koutché n’était-il pas au pays au moment où le débat se menait pour corriger la Lépi ? En tant que membre de la mouvance et acteur politique, pourquoi n’avait-il pas trouvé le créneau nécessaire pour souligner les incohérences de l’opération, comme il semble le faire aujourd’hui ?

Bako et Elègbè, sans vergogne ?

Comme on le dit souvent dans la rue, « de quoi parle l’auteur ? ». Un Nassirou Arifari Bako peut-il se prononcer sur cette question de Lépi et tenter de relever des dysfonctionnements dans le travail qui se fait par le Cos-Lépi ? Une seule question au ministre des Affaires étrangère : qui a mal fait et l’on se voit obligé de corriger ? Apparemment, les soutiens de Yayi Boni sont sans vergogne. Sinon, lui Bako ne devait même pas accepter se mettre autour de la même table que ceux qui critiquent le Cos-Lépi. Il est le responsable qui a utilisé plus de 40 milliards de Fcfa de l’Etat béninois et des partenaires pour mal faire et le contribuable se voit contraint de débourser la dizaine de milliards pour la correction. Sa nullité dans la réalisation de la Lépi est l’une des principales causes du désordre actuel.
Pour Amos Elègbè, c’est mieux de laisser l’opinion publique apprécier son comportement. Tout le monde sait désormais qu’au Palais de la République, au lieu d’en donner, il est plutôt celui qui reçoit les conseils du chef et du Gouvernement. Voilà un conseiller, spécial, fut-il, qui marche au même rythme que le gouvernement. Il parle, apparemment, au gré du chef et selon la volonté du Gouvernement. Sur les affaires d’organisation des élections, il était venu à la télévision récemment rassurer l’opinion publique de ce que tout se mettrait en œuvre pour leur tenue effective. Le Conseiller de Yayi a dit publiquement que la Lépi sera disponible et que le gouvernement jouera sa partition pour que les élections tiennent. Ce conseiller, vient encore dire que tout dépend de la classe politique et du Cos-Lépi. De qui parle-t-il quand il évoque la classe politique ? Quel est son titre au Palais ? Est-il devenu Conseiller technique par hasard ? Si Amos Elègbè mesure vraiment l’importance de son poste et la qualité du rôle qu’il lui revient de jouer aux côtés de Yayi, il ne devait pas se confondre à des ministres (presque tous nuls en politique) pour venir se prononcer devant la presse. Un conseiller ne bavarde pas trop et ne devait pas être celui qui se dédit chaque fois et fait la volonté de son chef. A suivre…

Félicien Fangnon

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