Propositions de sortie de l’impasse électorale pour la tenue des élections en 2014: Bruno Amoussou demande au Cos-Lépi de se concentrer uniquement sur l’établissement de la liste électorale
Publié le lundi 27 octobre 2014 | L`événement Précis
« Ce qui paraît nécessaire aujourd’hui est qu’on puisse conduire méthodiquement la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Mais on doit organiser coûte que coûte ces élections. L’Union fait la Nation, par ma voix, invite le Cos-Lépi à se mettre dans la posture de s’occuper de la liste électorale », a préconisé hier Bruno Amoussou, président de ce grand regroupement de mouvements et partis politiques de l’opposition.
L’Union fait la Nation combat désormais la Rrenaissance du BéninInvité de l’émission « Zone Franche » de Canal 3, il a tenu à préciser que la Lépi comprend deux parties, les citoyens de 12 ans à 18 ans, qui ne sont pas des électeurs, et ceux de 18 ans et plus qui composent la liste électorale. Et face à l’urgence actuelle d’organiser les élections à bonne date, Bruno Amoussou appelle le Cos-Lépi à d’abord fermer la parenthèse sur les cas de 12 à 18 ans. Ce faisant, il pense qu’il « est bien possible de sortir cette liste électorale. « Nous sommes prêts à aller aux élections communales et municipales avec cette liste-là », a-t-il aussi affirmé. « Mais en même temps, nous voudrions que cette opération soit considérée comme un audit participatif, parce que les populations vont en profiter pour s’intéresser à la liste et faire corriger les erreurs éventuelles». Bruno Amoussou recommande également que la même liste électorale en l’état puisse servir aux élections législatives avant qu’une pause soit observée pour l’auditer. Les 1.500.000 personnes enregistrées par témoignages devraient profiter de cette pause pour régulariser leur état civil par le biais du Ravec (Recensement à vocation état civil) de sorte qu’aux mois de juin et juillet, plus tard, on aura une liste qui ne comportera plus des personnes sur témoignages. Bruno Amoussou n’exclut pas la possibilité pour l’UN d’introduire un projet de loi dans ce sens à l’Assemblée nationale.