Sur un coup de tête, ils avaient décidé de quitter Boni Yayi et sa mouvance présidentielle plurielle. Certains d’entre eux sont partis sans tambour ni trompette. D’autres par contre ont couvert le Chef de l’Etat de tous les anathèmes. Inutile de les rappeler ici par peur de remuer le couteau dans la plaie. Retenons seulement que plus proche de nous, à la veille de la présidentielle de 2011, l’un d’entre eux a même donné un carton rouge au Chef de l’Etat. De 2007 à 2011, ils lui ont fait voir de toutes les couleurs. Mais le vent a soufflé et a mis à nu leur derrière. Ne pouvant pas résister longtemps au dispositif mis en place par Yayi, ils ont opté pour la transhumance avec comme d’habitude pour argument qu’ils ont agi selon la volonté de la base. De quelle base s’agit-il lorsqu’on sait que ces politiciens sans idéologie tiennent largement peu compte de l’avis de leurs militants ? Le mal est fait et il n’y a rien à expliquer. Les transhumants ont choisi de revenir au bercail. Nous respectons leur choix. Pourvu qu’ils ne nous disent pas après de combattre la transhumance. Cela ne ferait pas sérieux.