Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé lundi sa préoccupation concernant les restrictions, mises en place récemment dans plusieurs pays et localités, qui s'appliquent aux personnes ayant voyagé dans les principaux pays affectés par Ebola.
"Le secrétaire général considère que ces restrictions exercent une pression particulière sur le personnel soignant et sur ceux qui sont en première ligne de la riposte à Ebola", a indiqué le porte-parole de M. Ban dans un communiqué de presse.
Selon le communiqué, ces agents de santé qui rentrent chez eux "sont des individus exceptionnels qui se mettent au service de l'humanité". "Ils ne devraient pas être soumis à des restrictions qui ne sont pas fondées sur la science. Ceux qui développent des infections devraient être appuyés et pas stigmatisés", a ajouté le chef de l'ONU.
Le secrétaire général a souligné que la meilleure façon pour les pays de se protéger contre Ebola "est d'arrêter l'épidémie à sa source en Afrique de l'Ouest. Cela exige un appui international considérable des agents de santé que nous avons, en retour, l'obligation de protéger".
De son côté, le chef de la Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre Ebola (MINUAUCE), Anthony Banbury, a annoncé dimanche que suite à des consultations avec les présidents de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone sur le soutien de la communauté internationale pour face à la crise de l'Ébola, un cadre opérationnel pour l'aide internationale pourrait être adopté pour mieux soutenir les efforts nationaux en cours. Fin
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