Les responsables de Cos-Lépi ont animé un point de presse ce lundi 27 octobre 2014 pour justifier leur besoin en financement complémentaire. Aussi, ils ont informé l’opinion publique nationale et internationale sur les réalités du processus d’actualisation du fichier électoral suite aux déclarations faites par les ministres du gouvernement il y a quelques jours. De cette rencontre il ressort que le débat doit plutôt se focaliser sur le financement des activités jusqu’à son terme que sur le retard des élections municipales, communales et locales.
Après les tirs croisés du Chef de l’Etat et de son gouvernement sur le Cos-lépi, les membres de cette institution sont sortis de leur mutisme. C’est par une conférence de presse qu’ils ont choisi ce lundi 27 octobre 2014 pour informer l’opinion publique compte tenu du retard de l’organisation des élections municipales, communales et locales. Il découle de ce point de presse que le débat sur le processus d’actualisation du fichier électoral doit se focaliser non seulement sur le financement des activités jusqu’à son terme mais aussi sur le retard des élections municipales, communales et locales. Parlant du rappel des activités menées par le Cos-Lépi, un processus de huit mois a été observé. Dans ce cadre, la collecte et le traitement des données de réclamation sur le fichier électoral a permis d’obtenir une liste provisoire des citoyens disposant de données biométriques dont le nombre s’élève à 3 195 899. Ils sont 2 838 152 à aller à l’enregistrement complémentaire et 500 000 environ le nombre des citoyens dont les données personnelles ne sont pas suffisantes ni dans la base de données de 2011.