L’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) édition 2013, a effectivement démarré hier lundi 10 juin 2013 sur toute l’étendue du territoire nationale. le lancement officiel des épreuves écrites a eu lieu à Kandi par le ministre de l’Enseignement secondaire, Alassane Soumanou. Si dans certains départements comme l’Atlantique-Littoral et Zou-Collines, aucun dérapage majeur n’a été enregistré, sauf qu’ailleurs des cas d’absence et quelques incidents ont failli perturber le déroulement normal de l’examen.
Atacora-Donga : 878 absents, 11 exclus
Dans les départements de l’Atacora et de la Donga, 15 290 candidats dont 5 090 filles et 10 200 garçons composent. Pour ces deux départements, les candidats étaient au nombre 16 172 inscrits (5 383 filles et 10 789 garçons). 878 candidats (289 filles et 584 garçons) sont déclarés absents. Les candidats exclus pour la plupart pour défaut de carte nationale d’identité où retard sont 11 dont 01 fille et 10 garçons. Les 15 290 candidats composent dans 24 centres d’examen dont 15 centres dans l’Atacora et 09 autres dans la Donga. La ville de Natitingou, chef lieu des deux départements abrite 04 centres avec au total 2373 candidats inscrits dont 1071 filles et 1 302 garçons. Aucun incident majeur n’a été enregistré dans ces 2 départements. Le lancement de cet examen s’est déroulé au centre du Ceg1 de Djougou où 1164 candidats ont effectivement composé sur les 1222 inscrits.
Mono-Couffo : 29 absences au Ceg 1 Lokossa
24.122 candidats dont 15.262 garçons et 8.860 filles sont régulièrement inscrits. Ils sont répartis dans 42 centres dans les départements du Mono et du Couffo. Pour la circonstance le préfet Corentin Kohoué accompagné du Directeur département de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la réversion et de l’insertion des jeunes (Ddesftprij) Mono-Couffo, Comlan Sessi, a procédé au lancement officiel des épreuves écrites à 8 heures 30 minutes au centre du ceg de Koudo dans la commune de Lokossa. Après ce lancement, la délégation a sillonné quelques centres pour se rendre compte du démarrage effectif de l’examen. C’est ainsi qu’elle a constaté plus de cas d’absence. Par exemple au Ceg 1/Lokossa le chef centre Sétchédé Awala a signalé 29 cas d’absence sur les 517 candidats qui sont normalement inscrits. En tout cas, aucun incident majeur n’est enregistré pour le moment.
Pobè, Dangbo, Missérété et Djègan-Kpèvi, des candidats renvoyés, 1 cas d’abandon, un gardien emprisonné et une surveillante en fuite
A Pobè, Dangbo et Missérété, certains candidats n’ont pas retrouvé leurs noms sur les listes. Ces derniers aux dires des chefs-centres, ont fait preuve de négligence en allant pas contrôler leurs noms avant le jour J. D’autres candidats sont venus composer avec leur carte d’électeur Lépi. « Ils ont été autorisés à composer dans la matinée, mais ils devront présenter leurs cartes d’identité nationale dans l’après- midi, auquel cas, ils seront renvoyés », a signalé le Chef-Centre. Dans la foulée, certains candidats se sont présentés avec des cartes d’identité périmées. « Ils sont purement et simplement renvoyés sur déclaration de reconnaissance de faute », a-t-il déclaré. Un tour au Ceg 1 de Sakété a permis de relever un cas d’abandon d’une jeune fille qui soufrait du paludisme. Au Ceg Djegan- Kpèvi à Porto-Novo, on apprend que le gardien a été emprisonné parce que mêlé aux dires des chefs de centres, à une complicité de trafic d’épreuves auprès des candidats. Là encore, la surveillante générale, a déserté les lieux après le lancement des épreuves. Il a été mis fin à sa mission. Un pseudo directeur de cabinet qui portait sur lui une fiche de surveillance a été appréhendé au Ceg 1 de Dangbo. Il a été conduit à la brigade de Dagbo. Aux dernières nouvelles, on apprend que ce dernier ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. Il faut souligner qu’aucun cas de tricherie n’a été enregistré.
36.767 candidats ont composé à Kétou
Au total, 36 767 candidats répartis dans 40 centres composent dans les départements de l’Ouémé et du Plateau. Pour la circonstance, le préfet des départements François Houessou, les autorités départementales du ministère assisté du Directeur départemental de l’enseignement secondaire, Noël Adédjobi, le maire de Kétou Salami Saliou Osseni ont dopé le moral des candidats. Ils ont exprimé leur satisfaction quant au démarrage sans incidents des épreuves écrites. Intervenant, le maire Salami Osséni a rassuré des dispositions sécuritaires prises pour faciliter le bon déroulement de l’examen dans sa localité. Notons qu’au Ceg 1 de Kétou selon le chef service des examens et concours desdits départements, 1426 candidats composent dans 41 salles pour 82 surveillants.
Zou-Collines : 6 cas d’absence
Armand Nouatin et Martin Agnidé Idohou donnent le top à Paouignan. Le tout nouveau centre du Collège d’enseignement général (Ceg) de Paouignan a été choisi pour abriter, la cérémonie du lancement officiel du Brevet d’étude du premier cycle (Bepc) session 2013. Ils sont au total 437 candidats dont 06 absents à composer dans ce centre. En procédant au lancement des premières épreuves, le préfet Armand Maurice Nouatin a exhorté les candidats à travailler dans la sérénité et sans panique afin d’honorer le département au plan national. Pour cette session unique, 31.328 candidats dont 11.517 filles sont en lice dans les deux départements soit une progression de 7,90% par rapport à l’effectif de l’an dernier qui était de 28.832 candidats. Ils sont répartis dans 41 centres d’examen et 916 salles. Ils sont surveillés par 1832 enseignants.
Cotonou : Gbégamey, Centre de lancement officiel
Les épreuves de l’examen du Bepc 2013 ont été officiellement lancées au centre de composition du Ceg/Gbégamey. A cette occasion, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, François Abiola, le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé et certaines personnalités politiques ont exhorté les candidats à plus de courage et de détermination. « L’élève moyen peut réussir à cet examen. Il doit s’en sortir. C’est un examen et non un concours. Traitez correctement les épreuves qui vous seront soumises et vous réussirez. Ne paniquez pas. Soyez courageux » a exhorté le ministre François Abiola. Les autres personnalités politiques ont salué les efforts déployés par les chefs centres et leurs collaborateurs dans la réussite de cet examen.
Quelques absences enregistrées
En dehors des cas d’absence décelés dans le rang des candidats et des examinateurs, des chefs centres ont fait remarquer que les épreuves de la première journée se sont bien déroulées. « Il n’y a pas eu de difficultés majeures, seul un candidat a été exclu pour retard. A part ça, il y a eu 34 candidats qui ont été absents » a affirmé Virginie Kpanou Dossa, chef centre du Ceg/Gbégamey. Même son de cloche pour les Chefs centres du Cours secondaire Notre Dame des apôtres (Csnda), Sœur Julie Chantal Alakpa, des Ceg Sainte Rita Laure Codjia, Houéyiho, Sègbèya et Suru-Léré .
Visite indésirable de certains parents au Csnda
Au Cours secondaire Notre Dame des apôtres (Csnda), les parents ont investi très tôt la cour du centre d’examen en compagnie des candidats. Ils y étaient pour disent-ils aider leurs enfants à retrouver leur salle de classe. Selon le Chef centre, les consignes sont pourtant claires et ils ne devraient pas en principe franchir l’entrée du centre. « On était à quelques minutes du lancement officiel des épreuves mais ils ne partaient toujours pas en dépit des multiples rappels à l’ordre », affirme t-elle. Face à la situation, elle a déclaré avoir été obligée de solliciter le service des hommes en uniforme pour les dissuader à libérer la cours du centre et à lancer les épreuves en toute quiétude. Un peu après cet incident passager, le calme est revenu et les 704 candidats présents dans ce centre ont pu composer dans le calme.