Elargir la gamme des services offerts à sa cliente est un leitmotiv du Groupe Canal+. Particulièrement au profit de ses abonnés africains ou qui apprécient les programmes africains. Avec la chaîne A+, c’est la promesse d’une plus grande présence des productions africaines sur le bouquet. Effective depuis le 24 octobre, la chaîne a été officiellement lancée hier mercredi 28 octobre à Cotonou, afin d’en informer les abonnés du Bénin.
Par Wilfried Léandre HOUNGBEDJI
A+, d’après ses promoteurs, entend se positionner comme une chaîne qui veut fédérer un large public et proposer une programmation riche, variée et de grande qualité. Elle propose une large gamme de programmes : des séries inédites francophones, anglophones, lusophones et en wolof ; toutes produites ou doublées en français (Chroniques africaines, Tundu Wundu, C’est la Vie, Inkala, Kings Casino…) ; des émissions de divertissement révélant des talents musicaux ou culinaires (Talents Island Africa et Star Chef) ainsi que des magazines comme Blackamorphoses. A+ c’est aussi, vantent les promoteurs, une sélection des meilleurs films alliant productions africaines, cinéma international et afro-américain, et la crème du Nollywood : Le Crocodile du Botswana, Madame Brouette, Passion dévorante, Hitch… Tout ceci traduit, selon les promoteurs, la grande ambition de leur groupe, une ambition aussi grande que le continent, et de leur souci d’apporter leur expertise éditoriale en Afrique pour soutenir le développement d’une industrie culturelle africaine, dynamique et riche en talents, qui doit devenir créatrice d’emplois. Au total, suggère Damiano Malchiodi, directeur de A+, la chaîne se veut à l’image de l’Afrique d’aujourd’hui : multiculturelle, dynamique et positive. C’est pourquoi, explique-t-il, les contenus de la chaîne sont sélectionnés avec la volonté qu’ils ressemblent à son public tout en rassemblant famille, amis et voisins. Damiano Malchiodi explique par ailleurs que le choix du logo et de sa couleur a été fait en Afrique avec un public africain, plutôt que d’être élaboré en Europe. Et que le slogan traduit toute l’ambition de la chaîne panafricaine, qui va promouvoir de grands talents africains. Pour cela, proposent les promoteurs, humour, passion, émotion et suspense sont au cœur de la chaîne A+ pour faire vivre à tous les téléspectateurs de la chaîne un grand spectacle. Tout cela est accessible au public depuis le 24 octobre dernier et A+ sera aussi disponible en exclusivité sur CANALSAT à partir de la formule CANALSAT ACCESS pour 5.000 FCFA le mois. Et ce sur les canaux 99 et 100.
Une chaîne panafricaine
En somme, résume Jacques du Puy, président de CANAL+ OVERSEAS, « composée par une équipe panafricaine, A+, la chaîne francophone de référence d’Afrique, est la vitrine de toutes les cultures du continent». Ainsi, «faite par les Africains et pour les Africains, A+ est porteuse de l’engagement de CANAL+ AFRIQUE à soutenir le développement de l’industrie culturelle africaine, dynamique, créatrice d’emplois et riche en talents… ». Pour Joseph Jebara, directeur général EIT, avec A+, Canal+ sera en mesure d’offrir au public béninois les programmes qu’il attend. A ce propos, il annonce que les cent premiers clients A+ auront droit à un bonus fait de frais d’abonnement promotionnels et de mise à disposition de l’équipement. « Le lancement d’A+ est une très grande évolution, et confirme l’engagement de Canal+ dans la proximité de ses programmes vis-à-vis de ses clients ; la chaîne étant accessible à tout le public ».Quant à Françoise Le Guennou-Remarck, directrice des Relations institutionnelles et de la Communication à CANAL+ Afrique, elle souligne que le Bénin est bien présent sur la plateforme Canal+, et que la promotion de programmes béninois est en droite ligne des objectifs. Ce qui se traduit par la visibilité donnée à une artiste béninoise qui a pris part à un programme de création artistique et de scénario.Au-delà, il s’agit d’être une chaîne réellement panafricaine qui promeut particulièrement les programmes de toute l’Afrique francophone, fait valoir Damiano Malchiodi. Mieux, A+ s’emploiera à réaliser et à diffuser des séries africaines, qui représentent 60% des programmes sur la chaîne, le divertissement occupant 30% de la grille des programmes sans oublier que la modernité sera au cœur des programmes avec une dynamique orientée vers la quête d’avancées réelles. Avec, à l’appui, un côté populaire, la chaîne A+ étant en priorité destinée aux femmes. Toutes choses qui contribueront à offrir au reste du monde une vision africaine des réalités africaines afin que cette charge ne soit plus laissée seulement aux regards extérieurs.Et pour meubler ce programme orienté vers l’Afrique, Damiano Malchiodi renseigne qu’il n’y a pas de quota pour les pays qui y sont présents, mais que seules les meilleures productions, de quelque pays qu’elles viennent, seront privilégiées. Aussi, espère Serge Noukoué, responsable Acquisitions du groupe, de nombreuses et bonnes productions béninoises seront acquises et des droits reversés aux producteurs qui, eux, en amont, auront abattu un travail de qualité ; de même qu’aux acteurs qui pourront être fiers de la qualité de leurs œuvres autant que de la notoriété dont ils bénéficieront.Dans cette perspective, une signature de convention de partenariat est intervenue entre la chaîne et le producteur béninois, Prince Obiodoun Noël Ogoudjobi de Royal Links pour notamment Nelson et Madisson. Lequel, après la signature s’est dit fier d’intégrer le réseau des partenaires d’A+ et promet des séries de qualité fondées sur des histoires de chez nous. Des séries qui auront aussi une vocation internationale, promet Damiano Malchiodi. Qui explique, par ailleurs, que les réflexions se feront pour que cette grande chaîne africaine puisse être aussi vue hors d’Afrique
