Le député de l’Union fait la nation, Léon Basile Ahossi, apporte une réponse cinglante à son collègue Epiphane Quenum qu’il traite de mercenaire. Au lendemain des récriminations du président du parti Rdr contre ses collègues du Cos-Lépi, le député Léon Basile Ahossi rétablit la vérité. Dans une interview à nous accordée, le député de l’Union fait la nation estime que l’honorable Epiphane Quenum a dit des contre-vérités.
« Après sa piteuse prestation à la tête de la Cps, il devrait faire profil bas », a regretté le député. Au cours de sa conférence de presse tenue mardi avec son collègue Chabi Sika, Epiphane Quenum avait déclaré qu’il est écarté de toutes les activités de l’organe chargé de corriger l’outil électoral. Sur le sujet, Léon Basile Ahossi clarifie : « Notre collègue fait économie de vérité parce que nous recevons tous les messages mais il doit reconnaître qu’il est plus occupé à prendre soin de son parti qui peine à prendre. Quand on l’appelle, c’est aux abonnés absents. Et mieux, quand vous regardez les états d’émargement au Cos-Lépi, il fait partie des premiers à venir. Je crois qu’il faut qu’il sache raison garder ». Léon Basile Ahossi s’est, par ailleurs, prononcé sur la polémique autour des 8 milliards supplémentaires exigés par le cos-lépi. A en croire le membre du Cos-Lépi, les grosses dépenses sont effectuées depuis la direction du marché public et ces petites sont surveillées par le ministère des Finances. « C’est la volonté de l’Exécutif et de son chef à ne pas vouloir corriger la Lépi », a martelé l’élu du peuple. « Au cas contraire, le gouvernement aurait pu éviter ce débat en adoptant le règlement financier du Cos-Lépi » a conclu l’honorable Léon Basile Ahossi.
Ricardo Loïc Kpékou
Le Cos-Lépi en ruine ?
De plus en plus en difficulté au Cos-Lépi , et totalement coincé dans ses manœuvres incompatibles avec son serment, Chabi Sika a réussi à dompter Epiphane Quenum, un allié indigne de confiance, pour qu’ensemble, ils s’associent pour foutre du bordel dans le processus de correction. Il y a longtemps que Chabi Sika rase le mur pour cela. Il tente même d’imposer la Lépi version qui arrange Yayi Boni aux autres. Mais étant surveillé comme le lait sur le feu, il n’y parvient pas. On a fini par comprendre qu’au moment où il disait qu’il était prêt à remettre sa tête à couper si le Cos-Lépi achevait le processus de correction en décembre prochain, il n’était pas en phase avec ses collègues. Et, l’objectif qu’il poursuivait, c’est de fragiliser le Cos-Lépi, de désorganiser son dispositif et de faire constater que Sacca Lafia a échoué dans sa mission. Très proche du président de la République, Chabi Sika, est présenté comme celui qui va régulièrement au Palais de la République prendre des instructions chez ce dernier pour tenter d’influencer les décisions de la plénière du Cos-Lépi. Mais alors, tout cela n’a rien donné. C’est pourquoi, de son côté, le gouvernement lésine sur les moyens à mettre en jeu pour accélérer les travaux. On n’a pas fini de s’indigner contre les agissements du pouvoir qui nuisent au Cos-Lépi et, déjà, de nouvelles tempêtes s’abattent sur l’organe chargé de réaliser la Lépi. Ces tempêtes proviennent étonnement d’Epiphane Quenum. Pendant que la situation va de mal en pis, il intervient pour critiquer et trouver exagérés les fonds que demande le Cos-Lépi. Il estime qu’on peut faire la Lépi à 6 milliards de Fcfa, au lieu de 17 milliards, exigés par Sacca Lafia. Le gouvernement qui s’oppose à la demande de nouvelles ressources pour financer la correction du fichier électoral se trouve renforcé dans sa position. Or, le décaissement de 08 nouveaux milliards est la condition non négociable pour que le Cos-Lépi poursuive le processus. Et dernier épisode dans ce bras de fer, le chef de l’Etat a rencontré le bureau de Sacca Lafia. Il n’est toujours pas disposé à lui remettre les moyens. Pis, il est dans la logique d’amener la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) à pratiquer une stricte censure des médias qui évoqueront le sujet dans les jours à venir. Visiblement, il existait depuis, un plan de sabotage pour proclamer l’effondrement et la ruine du chantier. Discrètement, les hommes de Yayi Boni y travaillaient, mais ne parvenant pas à atteindre le but poursuivi, ils multiplient les stratégies.