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Burkina Faso : quand la CEDEAO parle de "voies non constitutionnelles"
Publié le samedi 1 novembre 2014   |  Afrik.com


UEMOA
© aCotonou.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire"


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Blaise Compaoré, le désormais ex-dirigeant du Burkina Faso, a quitté le pouvoir, poussé à la porte par son peuple, aidé par l’armée. Avant la démission du Président du Faso, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait indiqué qu’elle ne reconnaîtrait aucune accession au pouvoir par des « voies non constitutionnelles ». Une sortie qui pose problème. Pourquoi donc ?

Dans un communiqué transmis à l’Agence de presse sénégalaise, la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a « exhorté toutes les forces vives de la nation (burkinabè), notamment l’ensemble des acteurs de la classe politique, à privilégier le dialogue dans le but de dégager un consensus politique en vue de parvenir à des élections libres, justes et crédibles, dans le respect des dispositions constitutionnelles ».

En outre, la CEDEAO, qui s’est dit « fidèle à ses principes, soutient qu’elle ne reconnaitra aucune accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles » au Burkina Faso. Acceptant pourtant en son sein celui qui a accédé au pouvoir par la pire des manières, en exécutant notamment son frère d’arme et de sang, le jeune Thomas Sankara. Ce qui paraît paradoxal est que le communiqué de la CEDEAO a été lancé au moment-même où Blaise Compaoré s’est retrouvé dans une mauvaise posture, face à son peuple qui, aidé par l’armé, lui dit non pour un autre mandat, qui lui, pour sûr, allait être arraché par... voie non constitutionnelle.
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