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Fraternité N° 3716 du 17/10/2014

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Le Directeur par intérim de l’AUF Bénin se prononce sur la formation : « Notre objectif est que les participants puissent mieux se préparer à la rencontre du monde de l’emploi »
Publié le mardi 4 novembre 2014   |  Fraternité




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L’agence universitaire de la francophonie a initié à l’intention des étudiants ayant la licence et le master, une formation pour leur faciliter l’obtention de l’emploi. Cette formation a pris fin le vendredi dernier dans les locaux du centre universitaire de la francophonie sur le campus d’Abomey-Calavi. Franck Kouyami, Directeur par intérim de l’agence, livre dans cet entretien ses impressions, et lève le voile sur ce que cette formation apporte aux participants.

Nous sommes à la fin d’une formation que vous aviez initiée à l’intention des jeunes diplômés. Pensez-vous que vos objectif ont été atteints ?
Je pense que les objectifs ont été largement atteints. Les premiers sondages avec les participants font état d’une satisfaction globale. Ils ont fait savoir que cette formation leur a apporté beaucoup de choses. Notre objectif au départ est que les participants puissent être mieux ouillés pour se préparer à la rencontre du monde de l’emploi.

Pourquoi aviez-vous choisi cette cible pour la formation sachant qu’il y a beaucoup d’autres jeunes sur le terrain ?
La professionnalisation fait partie d’un des piliers de la programmation quadriennale de l’agence universitaire de la francophonie. Le constat est simple. Toute formation qui n’est pas orientée vers la satisfaction d’un besoin de recrutement ou est vouée à former des chômeurs. Au-delà de la formation, il s’est agi d’ouiller les apprenants à se préparer à la rencontre du monde de l’emploi. D’autres auraient souhaité que cette formation soit démultipliée afin qu’il y ait plus de participants. L’université affiche 20.000 diplômés professionnels chaque année. Au regard de cela, former 30 personnes peut paraitre ridicule face à la demande. Nous avons sélectionné des gens qui étaient à des positions où ils peuvent démultiplier la formation. C’est pour cela que dans le formulaire de candidature, nous avons insisté sur la motivation et sur la possibilité de démultiplication de la formation. La plupart milite dans des associations. Ils sont dans des organes qui vont leur permettre de rendre compte de cette formation et de pouvoir en faire bénéficier leur entourage.
Dans trois semaines, nous formerons les chargés de l’insertion professionnelle des universités d’Abomey-Calavi, de Parakou, de Kétou et d’Abomey, aux techniques d’accompagnement des jeunes diplômés dans la démarche d’insertion professionnelle.

En dehors de la démultiplication dont vous parlez, est ce qu’il y aura un suivi après la formation ?
Les consultants qui ont donné cette formation ont accepté suivre ces apprenants sur une durée de trois mois. Ce sera un accompagnement à la relecture des lettres de motivation et de curriculum vitae pour au moins trois mois d’essai. Il y aura aussi une diffusion des différentes opportunités pour des profils qui sont recherchés. Les consultants peuvent intervenir de nouveau à titre gracieux, toujours pour accompagner les candidats.

Qu’est-ce que l’agence universitaire de la francophonie apporte à l’université d’Abomey-Calavi ?
L’agence universitaire de la francophonie, l’ancienne association des universités partiellement ou entièrement de langue française est une organisation internationale. Elle est constituée sous la forme d’établissement de l’enseignement supérieur. L’université d’Abomey-Calavi en fait partie, l’université de Parakou aussi. Cette association a pour objectif de faciliter les échanges entre établissements supérieurs et ensuite de promouvoir l’excellence et la qualité dans l’enseignement supérieur. C’est pour cela que nous avons une convention spécifique qui reconnait notre action comme d’utilité publique et qui nous permet d’agir librement au sein des organes constitutifs de l’enseignement supérieur au Bénin. A l’université d’Abomey-Calavi, nous intervenons à titre de conseil auprès des services centraux, auprès des établissements. Nous nous intéressons à la gouvernance universitaire, au passage de Lmd qui est un gros chantier toujours d’actualité. Nous nous intéressons également à la facilitation de la coopération interuniversitaire avec les autres établissements et à la promotion de la langue française. Mais aussi à la mobilité interuniversitaire. Aujourd’hui, il ne sert plus à rien de rester dans son centre de recherche tout seul et dire qu’on fait de la recherche. Il faut s’ouvrir au monde, développer les partenariats pour prendre en compte la dimension multidisciplinaire de la recherche. Nous favorisons ces contacts, nous mettons à disposition des bourses de mobilité pour les enseignants chercheurs. Nous intervenons aussi sur la démarche qualité dans nos universités. L’agence universitaire de la francophonie est à leur côté pour les accompagner dans ces domaines.

propos recueillis par Isac A. YAÏ

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