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Adjinakou N° 2242 du 12/6/2013

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Santé : comment soigner le fibrome utérin sans chirurgie
Publié le mercredi 12 juin 2013   |  Adjinakou




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Antalgiques, anti-inflammatoires, progestatif : dès les premiers signes

Tout s'emballe au moment des règles. Les femmes consultent pour des douleurs et des saignements abondants. C'est même la première cause de consultation gynécologique entre 40 et 50 ans. Les traitements habituels (antalgiques et anti-inflammatoires) soulagent en général de manière satisfaisante. On y ajoute souvent un progestatif qui diminue l'épaisseur de l'endomètre (la muqueuse de l'utérus), donc les saignements.

"On le prescrit du 15e au 25e jour du cycle ou du 5e au 25e jour si on adopte le traitement comme contraception" précise le Pr Hervé Fernandez, chef du service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Bicêtre. Ce traitement médical, s'il limite les symptômes gênants associés au fibrome, ne permet pas de le détruire.


Stérilet à la progestérone : contre les saignements

Le dispositif intra-utérin Mirena reste plus que jamais d'actualité. Il diffuse un progestatif et assure une contraception efficace tout en diminuant ou en stoppant les saignements abondants et les douleurs. Entre 60 et 70% des femmes ayant des règles trop abondantes, toutes causes confondues, en sont satisfaites. Mais il ne peut pas être utilisé pour les fibromes sous-muqueux qui se développent dans la cavité utérine et provoquent des saignements excessifs au moment des règles, ainsi qu'un prolongement du cycle menstruel.


Radiofréquence, embolisation : pour les éliminer sans opérer

Les ultrasons, testés par quelques équipes, sont pratiquement abandonnés en raison d'un manque d'efficacité (près de 50% d'échecs). Aujourd'hui, on préfère utiliser la radiofréquence. "Cette technique détruit les fibromes sans laisser la moindre cicatrice, un peu comme les ondes de choc avec les calculs rénaux" explique le Pr Nathalie Chabert-Buffet, du service de gynécologie-obstétrique à l'hôpital Tenon (Paris).

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